Matignon n’épargne personne, pas même ceux qu’on a présentés comme les meilleurs de leur génération, les "talents précoces" comme l’on a longtemps dit au sujet de Gabriel Attal. Ce jeudi 18 avril, le plus jeune Premier ministre de la Ve République passe un cap, celui des cent jours. Trois mois dans le fauteuil doré de la rue de Varenne où il était censé, lui l’audacieux pari du remaniement d’Emmanuel Macron, redonner du carburant à ce second quinquennat déjà à la peine et déboussolé. La politique est ingrate, injuste, acariâtre. Читать дальше...