Pascal Gastien (CF63) : « Il faut faire attention, il faut être vigilant »
Après une première opposition, soldée par un 0-0 face à Troyes, la prestation de ses joueurs devant Rodez, vainqueur 1-0, n'a pas convaincu Pascal Gastien, le coach du Clermont Foot.
Pas sûr que vous soyez très content ?
Non, moyennement content. Sur les deux mi-temps, ce n’est pas suffisant. Après, on a beaucoup travaillé mais il faut qu’on fasse très attention, c’est un avertissement. On a manqué de justesse, de technicité, de mouvement, tout était difficile. On était fatigués mais ce n’est pas, je pense, une excellente excuse. Je pense qu’il faut que dans la tête, on se reprenne, on reprenne vite la bonne démarche parce que le championnat va vite arriver. Et je pense qu’on est capable de faire plus donc il faut qu’on fasse plus.Tour à tour, les défenseurs clermontois ont perdu des ballons importants, à l’image du gardien Desmas (7e et 41e ), des centraux Ogier (10 e ), Boyer (17 e ) et Hountondji (42e ). C’est suite à une mésentente entre ce dernier et Gastien que Rodezainscrit le seul but du match. Photo Hervé Chellé
En pleine préparation, il y a des moments où on est moins bien physiquement, ça joue ?
J’estime que oui mais je ne veux pas insister là-dessus parce que je pense que Rodez travaille autant que nous. Je pense quand même qu’on a accusé un petit peu le coup, on a manqué de changement de rythme, c’est la quatrième semaine, on a beaucoup travaillé en stage donc honnêtement, ce n’est pas illogique non plus...
On ne s’affole pas mais il faut être vigilant, c’est le terme.
La deuxième mi-temps vous a apporté quelques satisfactions tout de même ? C’était un peu plus enlevé, oui. On peut marquer. On a eu des occasions, c’était un petit peu mieux. On a mis un peu plus de mouvement, un peu plus de rythme en deuxième mi-temps aussi… Il faut faire attention, c’est tout, il faut être vigilant par rapport à nos attitudes. On avait une bonne équipe de Ligue 2 en face. On n’est pas au-dessus des équipes de Ligue 2.
Ce petit accroc qui survient dès le deuxième match, ça peut finalement aider le coach dans son discours ?
C’est un petit accroc mais ça peut nous faire du bien aussi, remettre les idées en place. On était restés, je crois, jusqu’au mois de novembre en ne perdant qu’un seul match. Là, on reprend, on perd. Il ne faut pas s’habituer à perdre, c’est tout. Maintenant, ça s’arrête là. On ne va pas tirer plus d’enseignements que ça en vaut. On n’est pas en crise (sourire). On ne s’affole pas mais il faut être vigilant, c’est le terme.
Propos recueillis par Jean-Philippe Béal