166 jeunes basketteurs présents à la GPS Académie de Vichy (Allier)
Le perfectionnement pour aller vers l’excellence ». C’est la devise de Guy Prat, cofondateur du camp d’été GPS Académie avec Gaëlle Skrela, ancienne internationale de basket. Pour la 4e édition de ce rassemblement national de basket, les paniers du CREPS de Vichy-Bellerive ont tremblé.
Pas moins de 166 jeunes joueurs de 11 à 17 ans ont fait rebondir le ballon orange lors de deux sessions, avec Salagnac et Prénom, deux professionnels, comme head-coaches.
« C’est la première fois que le camp se déroule en deux temps, explique Guy Prat, actuellement entraîneur adjoint de l’équipe féminine de Ligue 1 de l ’ Asvel . Du 13 au 18 juillet, nous avons eu 84 éléments dont 40 % de filles, et du 20 au 26, 82 joueurs étaient a u camp avec une parité garçons-filles. Ils ont été remarquables de discipline et d’envie de progresser. »
En prenant en compte les impératifs sanitairesEn raison du Covid19, les apprentis basketteurs se levaient, chaque jour, à 6 h 30. « Deux ser vices avaient été mis en place, ajoute Guy Prat. Tout le monde a joué le jeu avec les règles sanitaires et le port du masque. Par jour, trois prises de température étaient effectuées. Ce n’était pas évident mais la rigueur a été de mise ». Sous la responsabilité de Paoline Salagnac (toute jeune retraitée internationale et nouvelle directrice sportive de son ancien club... l’ASVEL), qui succède à Gaëlle Skrela, et de Ferdinand Prénom, international, les jeunes troupes ont travaillé les fondamentaux, les appuis, la gestuelle du tir, la passe et l’approche de la défense.
Des journées bien rythmées« Dix coaches, 7 animateurs BAFA, deux kinés et un ostéo ont fait partie du camp. Les journées étaient intenses. De 9 heures à midi , terrain avant deux heures et demie pour le repas et repos. Retour sur le parquet à 14 h 30 jusqu’à 16 h 15 puis goûter jusqu’à 17 heures. Ensuite entraînement jusqu’ à 18 h 30. Puis repas et récupération pour être à nouveau sur le parquet de 20 h 45 à 21 h 45. Ça fait de belles journées de travail », fait remarquer Guy Prat.
Venus d’une grande partie de la France (Par is, Lyon, Avignon, Toulouse, Dijon…), les joueurs ont terminé le camp d’été par des exercices tout terrain devant leurs parents. « Sans forfanterie, on peut parler de réussite. Le camp commence à s’étendre à de nombreux dépar tements. Compter sur deux sessions, c’est l’idéal », conclut l’ancien meneur pro de la JA Vichy.
Michel Prémoselli