À travers l’histoire des rues de Lachaud
Mérinchal. Les rues de Lachaud passées à la moulinette. Les premières habitations du quartier de Lachaud se sont d'abord installées au pied de la rue du Ciment, qui était la rue principale du bourg de Mérinchal. La plus ancienne date de 1850. Il semble que Lachaud ait été considéré comme un village puisque son nom a été associé à celui du bourg dans la gestion de la section boisée (section du bourg et de Lachaud).
L'arrivée du chemin de fer, en 1887, installe une maisonnette à l'entrée de la route du Montel-de-Gelat. À partir de ce moment, Lachaud s'étale de chaque côté de la RD 27 (axe Auzances-Giat). À la même époque, le conseil municipal décide d'installer la nouvelle maison d'école sur son territoire. Elle sera finalement construite entre Lachaud et le bourg sur le terrain des Côtes.
Un quartier très animé en 1960Dans les années 1960, le quartier de Lachaud encore appelé « quartier du bas du bourg » connaît une belle animation. On y trouve un café-épicerie-pompe à essence, deux maçons, un plâtrier-peintre, une couturière, un vendeur et réparateur de cycles et de motos, une scierie artisanale et plusieurs fermes, ainsi que quelques maisons bourgeoises.
Le stade municipal y sera ensuite inclus, ainsi que le bâtiment de fabrication de pain et de stockage d'épicerie de Pierre Ventenat. Si presque toutes les maisons du quartier sont encore occupées, il n'existe plus de nos jours qu'une fromagerie artisanale (la SARL Elysabeth) et une station-service. L'école maternelle et le restaurant scolaire sont également implantés sur le quartier de Lachaud.
Voies gallo-romaines et médiévalesUne partie des fouilles engagées par la Drac a été effectuée dans plusieurs endroits du quartier de Lachaud. Si aucun vestige d'habitations anciennes n'a été découvert, la rue Delagarenne a tout de même révélé la présence superposée de deux petites voies de circulation, la moins profonde datant de l'époque médiévale et l'autre de l'époque gallo-romaine. Le pavage de la seconde était de meilleure qualité que celui de la première. On attend avec impatience le rapport définitif de la Drac sur cette opération qui a duré plusieurs semaines.