La visite nocturne de la Ville de Tulle riche en anecdotes
C’est une vingtaine de Tullistes et de vacanciers qui ont fait le déplacement le jeudi 13 août, pour assister à la visite guidée et musicale du centre historique.
Proposée par l’Office du tourisme, Camille Lachèze, sa directrice, anime la visite, accompagnée par le duo Musiqu’à Deux équipés pour l’occasion d’un accordéon, une chabrette et un Nyckelharpa - un instrument scandinave.
« La promenade de Tulle »Au gré de la balade, les visiteurs découvrent plusieurs anecdotes sur la Ville. La première les attend Quai Baluze autrefois appelé « La promenade de Tulle ».
Et si le quai tient son nom d'Etienne Baluze, bibliothécaire de Colbert, c’est également grâce à lui que le point de Tulle a vécu son heure de gloire à la cour du roi à Versailles.
De retour, au Trech, il est temps de s’attarder sur le clocher de la cathédrale de Tulle, qui du haut de ses 75 mètres, a servi de poste de télécommunication pour la Résistance lors de la Seconde Guerre mondiale.
Au coeur de « l'encos »À seulement quelques pas de l’édifice, un arrêt au 18, place Gambette s’impose. Ici, se dresse la Maison Loyac. L’édifice est daté du XVIe siècle en raison des porcs-épics, emblème de Louis XII, qui ornent les fenêtres.
Cette maison a la réputation d’être l’une des plus belles de Tulle. Et pour cause, Prosper Mérimée, alors inspecteur général des monuments historiques l’a qualifiée de tel, et souhaitait, y installer la mairie de Tulle.
Un souhait qui n’a pas été pris en compte, et les services municipaux se sont alors installés rive droite, dans l’ancien palais épiscopal.
Puis, au détour des rues de « l’enclos », c’est-à-dire la cité médiévale d’alors, les visiteurs passent par la rue de la Tour-de-Maïsse, et en descendent ses escaliers. Une rue souvent appelée « les 80 », en référence aux 80 marches supposées pour redescendre ses escaliers.
Pourtant, certains en comptent 88, d’autres 93… Et vous ?
Marie Lemaitre