Entre le 4 et le 5 août, à Tunis, au moins trois femmes ont été agressées violemment par la police ou avec la complicité de celle-ci. Parmi elles, une avocate et une militante LGBT connues des cercles militants contre les violences faites aux femmes. Pour nos Observatrices, ces femmes subissent une double violence : l’agression en elle-même, doublée d’une suspicion de la société qui remet en doute leur version des faits.