Le projet de Centre de formation de Chamalières (Puy-de-Dôme) avance
L’activité a repris au VBC Chamalières. En marge de la présentation de son effectif professionnel pour la saison 2021-2022 en Ligue A Féminine, le club a évoqué l’avancée de différents dossiers, notamment le secteur amateur et le sujet concernant le Centre de formation sur lequel le club travaille.
Si l’équipe fanion est donc en vacances après avoir réussi sa meilleure saison sur le plan sportif avec 12 victoires et notamment une phase retour de tout premier plan, les amateurs ont repris depuis deux mois en extérieur. Depuis quelques semaines, toutes les catégories peuvent même s’entraîner à nouveau en salle.
Un nouvel équipementier
Le VBC Chamalières change d’équipementier. A partir de la saison prochaine, le club évoluera en Joma. Il a impliqué les partenaires et les supporters qui ont pu voter pour choisir les nouveaux maillots.
« De nouveaux entraîneurs vont participer à la restructuration du secteur amateur, résume Guillaume Bonneton?: Arnaud Genoud (Pré-régionale masculine), Manon Bernard (école de volley et poussins) Romane Filippi (benjamins), Nicolas Percelay. On est derrière nos licenciés avec une réduction de 50 % pour les renouvellements des cotisations ».
Le double objectifUn secteur amateur confronté à un double objectif?: la formation et la montée de l’équipe réserve en Nationale 2 féminine. Dans ce contexte, le projet de Centre de formation avance. « Un projet ambitieux, note Bernard Bejar, vice-président chargé du sportif. Nous avons fait le pari d’avoir deux joueuses issues du Centre de formation en équipe première d’ici quelques années ».
Chamalières compte bien tenir le rôle de figure de proue du volley-ball féminin dans la région Auvergne - Rhône-Alpes. Avec une fusée à deux étages. Le premier sera naturellement local et alimenté par les meilleures joueuses qui pourraient aussi poursuivre leurs études sur la Métropole clermontoise, avant d’élargir le champ au territoire national et même au-delà en ce qui concerne le second étage dans le cadre d’un centre agréé.
« Ambitieux, réaliste et pragmatique »« Ce projet ambitieux se veut également réaliste et pragmatique, poursuit Bernard Bejar. De très belles initiatives ont vu le jour comme Sport Féminin & Co. On va s’appuyer sur ce qui va se faire à ce niveau-là comme les structures d’accueil, les équipes médicales. Avec un financement public et privé ».
Le dossier est prêt et l’objectif est de le déposer au plus vite. Un travail de structuration doit être conduit avec les élus, les partenaires financiers et tous les acteurs pour mettre concrètement des actes derrière chaque idée.
Jean-François Nunez