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Сентябрь
2021

"Je rends ma blouse s’il le faut" : à la veille de l'obligation vaccinale contre le Covid-19, ces soignants prêts à partir

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Une minorité de soignants refuse toujours l’obligation vaccinale des personnels hospitaliers qui entre en vigueur ce mercredi 15 septembre. Malgré la menace de ne plus pouvoir travailler et la suspension du salaire.

Ces jours-ci, Frédérique Gubri ne va pas bien. Souvent, elle rêve. « J’espère un miracle, une révision de la loi, que les choses s’arrangent, quoi ». Mais l’éducatrice spécialisée de 53 ans, qui travaille dans une association accueillant des déficients intellectuels en Haute-Marne, sent bien que le couperet se rapproche. 

Soumise à l’obligation vaccinale, elle refuse de recevoir le vaccin contre le Covid-19. Mercredi 15 septembre, son contrat de travail sera donc suspendu. Après vingt-quatre ans d’ancienneté dans la même structure.  « Je le vis mal, forcément. »

Mon chef de service m’a dit qu’il me comprenait. Mais mon directeur appliquera la loi et c’est tout. On est 8 sur 300 dans ce cas-là C’est difficile. On me prend pour une folle.

Se définissant comme pas du tout antivax - « je suis à jour des autres vaccins » - l’éducatrice motive son choix par l’absence de « confiance » dans le vaccin contre le Covid-19. « Pour moi, c’est trop tôt, on ne connaît pas encore les effets sur le moyen et long terme. J’aurais accepté, mais avec trois ou quatre ans de recul. Je n’ai pas du tout confiance, encore moins dans les lobbys pharmaceutiques. »

Il y a eu trop de confusions, trop de contradictions depuis le début de la crise sanitaire.

La quinquagénaire s’apprête donc à vivre sans salaire. « Je ne sais pas encore ce que je vais faire : démission, rupture conventionnelle...  J’aimerais ne pas en arriver là. » Lui demande-t-on ce qui pourrait la faire changer d’avis et opter pour la vaccination ? « Il faudrait vraiment que je ne parvienne plus à manger. J’aurais trop l’impression me mettre en danger en me faisant vacciner. » 

Si le nombre de soignants réfractaires à la vaccination obligatoire a fondu durant l’été, 12% des soignants, soit environ 300.000 personnes, ne seraient pas vaccinés et risquent donc une suspension d’activité et de salaire à partir de ce mercredi 15 septembre. 

Infirmière depuis vingt ans dans le Loiret, Marie, qui ne souhaite pas dévoiler son identité, fait aussi partie de ces irréductibles. Celle qui se dit « ni conspirationniste ni antivaccin » explique sa décision par le fait que « l’on découvre chaque jour des effets secondaires à des traitements existants depuis des années (...) » Et d’ajouter : « J’ai 40 ans, aucune comorbidité. Les chances que je me retrouve en réa à cause du Covid sont minces. Il y a en principe une loi qui interdit tout traitement sans le consentement éclairé du patient. Je refuse de donner le mien. » La quadragénaire est convaincue... au point de renoncer à son métier. « J’estime avoir assez donné à mon métier ces 20 dernières années, je ne sacrifierai pas mon libre arbitre. »

Je songe depuis longtemps à une reconversion, c’est le moment. Je rends ma blouse s’il le faut. Sans regret.

Également infirmière depuis de longues années « par vocation », Florence Chouteau, 49 ans, n’est pas, par principe, opposée à la vaccination.  « J’ai reçu la première dose de vaccin Astrazeneca le 9 mars 2021.  Ce lot avait été retiré la veille en Autriche suite au décès d’une infirmière (...) Suite au vaccin, j’ai développé des problèmes de santé assez importants. J’ai donc refusé la seconde injection avec un vaccin à Arn (...) »

 Il y a quelques jours, le médecin du travail la contacte. « Il  me dit qu’il faut que je fasse cette injection. Je ne la ferai pas, l’impact de la première injection sur ma santé ayant été trop important. »

Aujourd’hui, la professionnelle risque fort de ne plus pouvoir travailler. Alors que des alternatives sont là, selon elle. « Il existe des tests de détection rapide qui pourraient être utilisés tous les jours pour les personnes qui refusent la vaccination ou qui ont eu une mauvaise tolérance à la première injection, déplore-t-elle. D’autres pays d’Europe laissent les soignants libres de leurs choix. J’aurais apprécié que notre gouvernement nous laisse ce choix. »

Les 10 % de soignants non vaccinés attendent-ils la dernière minute ou sont-ils résolus à être sanctionnés ?

Nicolas Faucon




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