Finances, accès aux soins, services... Gérard Larcher face aux inquiétudes des maires du Puy-de-Dôme lors de sa visite officielle

Après un passage au Sommet de l’élevage à Cournon-d'Auvergne, ce vendredi, Gérard Larcher a poursuivi sa visite officielle dans le Puy-de-Dôme par une rencontre avec des élus du territoire. Lesquels lui ont notamment confié leurs inquiétudes.

D’abord, il y a eu un passage au Sommet de l’élevage à Cournon. Gérard Larcher tenait à rassurer les acteurs du secteur agricole, passés par une « année à la fois torride et terrible, a-t-il qualifié. Ce monde de l’élevage est en train de sortir de la sécheresse, parfois mis en cause au nom du climat. »

Difficultés financières des collectivités

Deuxième point d’étape important lors de cette visite officielle du Président du Sénat dans le Puy-de-Dôme, ce vendredi : la rencontre avec les élus locaux. Plus de 150 maires du territoire ont participé à ce déjeuner-débat en présence de parlementaires. Certains ont évoqué les difficultés financières de leur collectivité, alors que le prix de l’énergie s’envole, d’autres l’ont interpellé sur les fermetures de classes dans leur commune.  

Décentralisation des compétences

Autre gros sujet du jour, Gérard Larcher est revenu sur la question de la décentralisation, alors qu’un groupe de travail à ce sujet vient d’être mis en place au Sénat.

Il y a la nécessité d’un dialogue, avec un préfet qui retrouve l’autorité sur ses services. Il n’y a pas d’anti-État mais il y a l’envie d’un État local renforcé. Cette relation-là est extrêmement importante.

Démarche Zéro artificialisation nette

La démarche Zéro artificialisation nette a également été abordée. « Le Sénat a mis en place une mission, on ne cédera pas là-dessus et notamment sur les délais limites. Il faut y aller », a insisté le président.

Accès aux services

Des maires l’ont sollicité au sujet de « l’enclavement », des transports mais également sur l’accès aux soins. « J’ai senti les élus inquiets pour l’année prochaine, a-t-il reconnu. Ils ont le sentiment que l’État local les écoute mais que derrière, il ne se passe pas grand-chose. » 

 

Lisa Douard