Marc Jolivet déborde d’énergie
Dans une salle comble, l’humoriste « dans un petit corps bien portant » a présenté son spectacle « Que la fête recommence ! ».
En introduction, il essaie de conquérir le public auvergnat en choisissant délibérément de parler local : il évoque brièvement ses débuts au Petit-Vélo à Clermont-Ferrand, et sa rencontre avec Olivier Bianchi, le maire de Clermont-Ferrand qu’il appelle affectueusement « mon olive » et n’hésite pas à désigner François Rage de maire de proximité après qu’un Cournonnais lui a rapporté que le maire apportait des viennoiseries à ses administrés.
DédicaceAccompagné de ses « iels » Violaine Brébion, cantatrice, et Peter Ballester, trompettiste, il assure le show alternant sketchs de second degré et petits intermèdes musicaux.
Il réussit à démontrer avec humour l’absurdité du quotidien de notre monde moderne et passe en revue l’actualité. Tout y passe : l’essence, les voitures électriques, les tablettes, le vin bio, les consultations médicales à distance, les Ehpad, les suicides sur les réseaux sociaux, les « platistes », les complotistes, sans oublier la Covid-19. En plein spectacle, il reçoit même un appel du président Macron qu’il coache. Il n’oublie pas ses vieux amis disparus aujourd’hui et revient à plusieurs reprises sur son amitié pour Guy Bedos qu’il n’hésite pas à imiter et à citer
Il conclut la soirée en s’extasiant « C’est le plus beau spectacle de ma vie, je vous aime ». Les spectateurs sont conquis. Bahïa Zoubir, une fidèle de la salle de spectacle, le confirme, « il a la pêche ! ». Nombreux sont ceux qui repartent avec son livre Mémoire d’un aristo’crate que l’auteur prendra le temps de dédicacer après le spectacle.