Pôle petite enfance, maison culturelle, lieu d'accueil pour les ados... Le projets 2023 des Rives du Haut-Allier dévoilés
La communauté de communes des Rives du Haut-Allier, en Haute-Loire, a présenté ses projets et travaux pour l’année 2023 en termes de petite enfance, enfance, jeunesse et parentalité.
La communauté de communes des Rives du Haut-Allier fourmille de projets dans le domaine de la petite enfance, de l’enfance, la jeunesse et la parentalité. Pour connaître davantage les enjeux et les besoins des habitants du territoire, « en 2021 et 2022, la com’com a fait une analyse des besoins sociaux avec le cabinet Cadepp », expliquait Jessica Coudert, vice-présidente en charge de l’enfance jeunesse il y a quelques semaines. Le questionnaire et les ateliers « ont pu élaborer un plan d’action porté par deux conventions : Grandir en milieu rural (GMR) avec la MSA et la Convention territoriale globale (CTG). Elles sont essentielles pour le maintien des services, pour accompagner [les administrés] au plus proche. »
De nombreux projets ont déjà vu le jour en 2022 et pas question de s’arrêter en si bon chemin. De gros travaux sont prévus dans certaines communes pour des ouvertures dans les mois, voire les années à venir.
Un pôle petite enfance - enfance jeunesse
Lorsque l’école maternelle de Paulhaguet aura rejoint l’élémentaire et le collège dans le nouveau regroupement scolaire (voir en pages 2 et 3), un pôle petite enfance - enfance jeunesse commencera à se dessiner. Huit places seront disponibles pour les enfants « avec possibilité de monter à douze en fonction de la demande », indique Fanny Delsuc, chargée de coopération CTG et GMR et référente petite enfance, parentalité et handicap.
Extension de l’ouverture des crèches
Les micro-crèches de Langeac et Saugues ouvriront davantage cette année, avec deux semaines de plus, passant de sept à neuf semaines. Ce, grâce à « une extension des horaires ».
Néanmoins, à Saugues, le nombre de places va légèrement baisser, avec une de moins. « On a fait une expérimentation pendant un an » et le constat est clair : « il y a moins de demandes, on est sous les 70 % de taux d’occupation ». Il y aura toutefois possibilité de repasser au nombre de places d’avant, mais, en raison de la baisse de la natalité, il y a peu de chances…
Une maison culturelle de proximité
C’est un très gros projet pour la com’com et Saugues. L’Hôtel de France est en pleine transformation. L’annexe a été supprimée, tout comme le dernier étage « pour revenir au bâtiment d’origine », précise Fanny Delsuc.
Mais que va devenir ce bâtiment ? Une maison culturelle de proximité. Au rez-de-chaussée se trouveront une antenne de la communauté de communes et l’Office de tourisme. À l’étage prendront place le Relais petite enfance (RPE), une ludothèque, la médiathèque… L’ouverture est prévue pour début 2024 et le chantier s’élève à 861.869 €, subventionné à 80 %.
Un lieu d’accueil enfants parents itinérant
Autre projet, celui d’un lieu de rencontres, d’écoute autour de la parentalité. L’idée est d’aller à la rencontre des parents dans les communes du territoire. « Ici, on accueillera les parents ayant des enfants âgés de 6 ans et moins. » Langeac, Lavoûte-Chilhac, Mazeyrat-d’Allier, Siaugues-Sainte-Marie… « On ira les voir dans les structures existantes, mais aussi dans les mairies. » Le dispositif verra le jour en septembre 2023.
La famille au cœur de l’action territoriale
Un lieu pour les jeunes
Les Rives du Haut-Allier font partie « des rares secteurs de la Haute-Loire à ne pas avoir de structures pour les jeunes », souligne Julien Martines, animateur et directeur des accueils de loisirs de Langeac, Saugues et Mazeyrat-d’Allier. Pour savoir ce qu’aimeraient les adolescents (11-17 ans), la question leur a été posée durant l’été. « Ce qui en ressort, c’est qu’ils aimeraient un endroit où ils pourraient se rencontrer, se retrouver, avec des poufs, des jeux de société, des jeux vidéo, une petite cuisine pour faire réchauffer des pizzas… » L’idée est lancée…
Pour septembre 2023, la com’com souhaiterait également créer un « Pass jeunes » permettant d’avoir des tarifs réduits dans certains commerces ou associations. « Il faut que l’on voit ce qui existe déjà, comme par exemple le Pass’sport, mais faire une offre locale. »
SubventionsCes projets seront subventionnés et accompagnés techniquement, en partie, grâce à la MSA et la Caf à hauteur de 30.000 € pour l’un et 500.000 € l’autre.
Maryne Le Goff