Pourquoi le Mini tour creusois est si attractif ?
Le Mini tour creusois attire au-delà des frontières du département. Les concurrents venus d’ailleurs expliquent pourquoi l’épreuve est si attractive.
Au même titre que le patrimoine, le tourisme ou les paysages, le sport peut être un bon moyen de promouvoir la Creuse. Le Mini tour creusois en est le parfait exemple. Cette neuvième édition a réuni, ce week-end, plus de 200 jeunes participants qui sont, pour la plupart, venus d’ailleurs. Des départements alentour ou de plus loin encore, les coureurs ne regrettent pas le détour.Cyrille est l’un d’entre eux. Ce père de famille est venu du Beaujolais pour encourager son fils dans la catégorie des moins de 13 ans. Ainsi, ils ont parcouru les 350 kilomètres qui séparent la Creuse et le village rhodanien de Ternand.
On a entendu beaucoup de bonnes choses sur l’organisation et sur le niveau général des concurrents
assure Cyrille. Une bonne raison pour aller se frotter aux routes creusoises.
Des arguments au-delà de l’aspect sportifAutre argument au-delà du sportif : le département en lui-même. Le père de famille l’avoue, la Creuse « c’est super sympa ». Plus facile, donc, de faire quatre heures de route quand la destination est plaisante. Devant tous ces arguments, le jeune Malo acquiesce. Tel un vieux briscard habitué aux questions des journalistes, il explique « vouloir faire de son mieux pour cette première participation ». Puis d’un sourire, il admet vouloir revenir les années suivantes sur le Mini tour.Parmi les participants, il y a aussi des voisins de la Haute-Vienne, de l’Allier ou du Puy-de-Dôme. Dans ce cas, il y a Armelle.
« On parle du Mini tour creusois bien au-delà des départements alentour »Accompagnée par son père, Vincent, celle qui porte le maillot de l’Élan cycliste d’Ambazac (Haute-Vienne) prend part pour la première fois à l’épreuve. Ce qui l’a attirée sur les routes creusoises ? « Son grand frère y a participé avant elle. Donc ça l’a motivée », commente Vincent.Plus encore : le père de famille apprécie « qu’une telle organisation » se déroule à proximité de leur département. Il décrit :
Le vélo pour les jeunes c’est compliqué. Et le fait d’avoir une course en plusieurs étapes pas trop éloignée de chez nous, c’est très bien
La distance n’est cependant pas un critère pour tous les concurrents. Appuyée sur une barrière, proche de la ligne d’arrivée de Saint-Maurice-La-Souterraine se trouve Isabelle. Tel un supporter dans un stade de foot, cette mère originaire d’Issoire (Puy-de-Dôme) donne de la voix à chaque passage de sa fille. Entre deux encouragements, Isabelle se souvient : « Ma fille, Maëlle, vient ici depuis qu’elle est petite. Elle a aujourd’hui 18 ans ! ». Habituées de l’épreuve, mère et fille font le déplacement presque chaque année… Et n’oublient pas d’en parler : « On fait de la pub autour de nous ».
Une promotion qui porte loin puisque la jeune coureuse est licenciée dans un club lyonnais.Mais pour Isabelle, ça ne fait pas de doutes : « On parle du Mini tour creusois bien au-delà des départements alentour. C’est pour ça que des gens sont prêts à faire des kilomètres ! »
Des concurrents séduitsIl est même arrivé que certains concurrents « viennent de Vendée ou de région parisienne », confie avec fierté l’organisateur, Daniel Grosvallet. Et parmi les plus de 200 participants cette année, les provenances sont tout aussi variées. Attirer au-delà des frontières creusoises. C’est ainsi que le Mini tour a acquis ses lettres de noblesse.Quoi qu’il en soit, tous sont d’accord sur une chose : revenir. Que ce soit l’organisation, le format de la course ou encore la Creuse, l’épreuve séduit. De bon augure pour l’édition de la décennie en 2024.
Léo Candas