Alexandre Kantorow, natif de Clermont-Ferrand, sacré "soliste instrumental de l'année" aux Victoires de la musique classique
Alexandre Kantorow enchaîne. Cinq ans après son premier prix au prestigieux Concours Tchaïkovski, le pianiste français, natif de Clermont-Ferrand, a été à nouveau sacré jeudi, ce 29 février, soliste instrumental de l’année aux Victoires de la musique classique. Bravo !
Et de deux (Victoires) ! Jeudi soir, le pianiste français Alexandre Kantorow a été grandement salué par les professionnels du milieu classique français. À 26 ans, il a été élu « soliste instrumental de l’année » aux Victoires de la musique classique, un titre déjà reçu en 2020 (avec celle de l’enregistrement de l’année). Il succède au pianiste Bertrand Chamayou, qui soit dit en passant sera en concert à l’Opéra-théâtre de Clermont-Ferrand, lundi 11 mars.
Une situation « un peu lunaire »Retour à « notre » lauréat… Il est effectivement un peu à nous, ce pianiste admirable, puisqu’il est natif de Clermont-Ferrand. Il est le fils de Jean-Jacques Kantorow, ancien chef emblématique de l’Orchestre d’Auvergne et de la violoniste anglaise Kathryn Dean. Alexandre Kantorow n’a pas pu recevoir son trophée lors de la cérémonie organisée à l’opéra-corum de Montpellier, diffusée sur France 3 et France Musique. Il a cependant pu répondre aux questions des présentateurs Stéphane Bern et Clément Rochefort, grâce à un duplex depuis le Grand Théâtre de Provence où il se produisait le même soir en compagnie de l’orchestre philharmonique de Hong Kong.
À peine sorti de scène et encore en t-shirt, il a évoqué avec un humour charmant, une situation « un peu lunaire ». Alexandre Kantorow, 26 ans, était entré dans l’histoire en devenant, en 2019, à l’âge de 22 ans, le premier lauréat français du Grand Prix de piano au Concours Tchaïkovski à Moscou, l’un des plus prestigieux au monde. Il joue à la fois en musique de chambre et dans d’illustres institutions telles que le Berliner Philharmoniker, au Carnegie Hall ou avec l’Orchestre de Paris, sous la direction de grands chefs d’orchestre tels que Sir John Eliot Gardiner, Jaap van Zweden ou Klaus Mäkelä.
Pierre-Olivier Febvret