Les Services pénitentiaires d'insertion et de probation ont investi de nouveaux locaux, à Clermont-Ferrand

Leur travail est moins connu que celui des juges mais tout aussi essentiel : suivre les personnes condamnées, favoriser leur réinsertion et prévenir la récidive.C’est au cœur de la Cité administrative de Clermont-Ferrand, rue Pélissier, dans un bâtiment à deux étages entièrement rénové et des bureaux refaits à neuf, que les agents du Service pénitentiaire d’insertion et de probation (Spip) assurent désormais cette mission. Cinquante-deux personnels, dont les membres de la direction, auparavant basés boulevard Berthelot, viennent d’y emménager.

Ici sont prises en charge les personnes en "milieu ouvert", autrement dit bénéficiant d’une mesure alternative à la détention (sursis probatoire, travail d’intérêt général…) D’autres agents sont basés au centre pénitentiaire de Riom, où ils interviennent auprès des détenus.Le choix de la Cité administrative ne tient pas du hasard. 

"Pour que la prévention de la récidive fonctionne, il faut que les personnes sous main de justice soient dans la communauté. Et pour avoir une place dans la communauté, pour pouvoir travailler en lien avec les partenaires en matière logement, santé, travail, le mieux est d’être dans une cité administrative."

Sur ce nouveau site, le Spip bénéficie aussi de son propre accueil ainsi que de box équipés de vidéo-surveillance, pour les entretiens individuels. "Des locaux adaptés qui favorisent l’ensemble de ses missions tout en répondant aux normes de sécurisation", a souligné Paul Louchouarn, directeur interrégional des services pénitentiaires, mardi, lors de l’inauguration de locaux (*)

 IUne plaque a été dévoilé, mardi.Montant de l’opération : 3,7 M d’euros. De quoi, également, faire face à la hausse de l'activité : 1890 personnes « en milieu ouvert » suivies en 2023 (530 en milieu fermé) contre 1570 en 2021.

(*) Etaient présent également Joël Mathurin, préfet du Puy-de-Dôme

Olivier Choruszko