Guéret a le couteau sous la gorge
Guéret s’est repris mais reste en grand danger à trois rencontres du terme. Une nouvelle fois, la victoire est impérative, ce soir (18 heures), face à l’Etoile Maritime.
Il reste un infime espoir de maintien pour les Guérétois engagés dans le sprint final en compagnie de six autres clubs. Cinq descendront à coup sûr, et peut-être même six, en fonction des autres poules.
Les deux points lâchés la semaine passée à Rochefort, après avoir mené deux fois au score, seront peut-être décisifs pour l’avenir des Jaune et Bleu. Il n’y a bien sûr pas qu’eux à regretter, Guéret ayant eu une fâcheuse tendance à en laisser filer tout au long de la saison. Car malgré ce classement, il semble bien, sans aucun chauvinisme, que Guéret avait le niveau pour s’assurer un maintien à peu près tranquille. La réalité est toute autre et forcément, il faut trois points ce soir pour entretenir une minuscule flamme qui vacille au fur et à mesure que les journées passent.
À l’aller, Guéret s’était rendu à Aytré plein d’ambition mais avait dû déchanter, la faute à une défaite 2 à 0. Il y aura donc, en plus de l’enjeu, un sentiment de revanche pour effacer ce goût d’inachevé.
Les Jaune et Bleu ont les moyens de s’imposer face à cette équipe qui n’échappera pas à la charrette mais qui vendra chèrement sa peau. Privés de leur capitaine, Adrien Aumaréchal, suspendu, ils devront toutefois se réorganiser défensivement afin de pallier cette absence importante.
« Tant que mathématiquement, la descente n’est pas actée, nous nous battrons ! » Ces mots du coach guérétois, Vincent Sotteau, montrent bien la détermination d’un groupe qui ne veut pas baisser les bras.
Le groupe
Guéret. L. Boussageon, N. Boussageon, Dupuy Muret, Dessalles, Pierre Manceau, Mauvy, Sylla, Camara, Guémas, Navarre, Cheng, Marques, Blouin, Aydogmus, Maillard.