Le Dahlir souhaite se développer encore plus avec de nouveaux locaux au Puy-en-Velay
L’association, dont le rayonnement est aujourd’hui national, va poursuivre son développement en intégrant prochainement de nouveaux locaux dans le quartier du Val-Vert.
La formidable pertinence et l’efficacité éprouvée du Dahlir (Dispositif d’accompagnement du handicap vers des loisirs intégrés et réguliers) ne sont plus à prouver. L’association, créée en 2012, compte aujourd’hui 60 salariés et peut se targuer d’avoir accompagné plus de 25.000 personnes en 12 ans d’activité (adultes et enfants).
« Nous avons eu des sirènes pour nous installer à Lyon »Les administrateurs du mouvement ont aujourd’hui décidé de poursuivre son développement, tout en restant implanté localement. « Nous avons eu des sirènes pour nous installer à Lyon, par exemple. Mais pour nous, le navire, c’est la Haute-Loire », explique le président André Bertrand.
La ville du Puy-en-Velay a donc proposé de nouveaux locaux au Dahlir, à un prix abordable, au sein du bâtiment 60 au Val-Vert : « Pour nous c’est l’idéal, car ils sont situés dans un quartier prioritaire, accessible, avec un gymnase à proximité, une école, un centre social, etc. »
Pour réaliser ce déménagement, qui devrait intervenir après la fin des travaux nécessaires, le Dahlir peut compter sur l’aide de la Région (entre 250.000 € et 350.000 € en fonction de la participation des autres partenaires) et de l’État (50.000 € minimum). Le Département et la Caisse d’allocations familiales de Haute-Loire (50.000 €) devraient également verser une aide à l’investissement. Le budget total est estimé à 750.000 euros.
Fruit de diverses expériences et accompagnements sur le terrain de personnes en situation de handicap, le Dahlir est né en 2012. Dès le départ, trois partenaires ont soutenu et financé cette initiative : l’État, le Département et la Caf 43.
Dix départements en FranceDes enfants aux adultes, des personnes en situation de handicap à celles qui éprouvent des difficultés d’insertion en passant par les publics souffrant de maladie chronique, le Dahlir a progressivement élargi son spectre d’activités. Il est également tourné, depuis peu, vers les publics concernés par les quartiers prioritaires, dans le cadre de la politique de la ville.
Parallèlement à ce développement des activités et des prises en charge, le Dahlir s’est rapidement développé dans les quatre départements auvergnats de l’époque, pour aujourd’hui être présent dans dix départements de France métropolitaine.
Cédric Dedieu