Voici les sites labellisés Pavillon Bleu 2024 en Limousin

Le palmarès des plages et ports labellisés Pavillon Bleu a été dévoilé, ce jeudi à Pornichet en Loire-Atlantique. En Limousin, sept sites ont été labellisés. C'est un de moins qu'en 2023.

En France, 505 sites viennent d’obtenir la labellisation Pavillon Bleu, premier label international de tourisme pour les plages et pour les ports de plaisance développé par l’association Teragir.

 Un chiffre en légère baisse par rapport à 2023 (511). La région Nouvelle-Aquitaine se classe à la troisième place de ce nouveau classement, avec 55 plages, deux ports et un bateau, Atalaya” le catamaran d’Explore Océan basé à Hendaye, qui obtient le label pour les bateaux Éco-Touristiques. Une première en France.

En Limousin, sept sites sont cette année labellisés. Deux sont en Haute-Vienne : l’espace Hermeline (Bussière-Galant), lac plaissance (Saint-Hilaire-les-places). Cinq sont en Corrèze :  le lac de Séchemailles (Ambrugeat-Meymac), Le Maury (Ligniac), le plan d’eau de Masseret (Lamongerie), la Plage (Neuvic d’Ussel), la plage des Bariousses (Treignac). 

Cette année, la Corrèze a perdu un Pavillon bleu. Le lac du Deiro à Égletons n’a plus le label. Une volonté de la commune.

« Nous n’avons pas fait la demande, explique Charles Ferré, le maire d’Égletons. C’est un label que nous avions depuis quatre ou cinq ans et on se rend compte que cela nous coûte de plus en cher chaque année (1.300 euros de frais de dossier) pour peu de retombées. » L’élu met en avant les contraintes pour avoir une bonne qualité de l’eau, mais aussi les heures de présence plus larges du maître nageur… « Les critères d’obtention sont très stricts, cela coûte cher pour les atteindre et le Pavillon ne nous ramène pas la foule d’autant plus que l’année dernière, on a eu un mauvais été. On a donc fait le choix de mettre notre argent ailleurs. » 

Le label Pavillon bleu valorise les communes et les ports de plaisance qui mènent une politique de développement touristique durable. Il garantit aux plaisanciers et aux touristes de profiter des joies de la plage ou de la navigation tout en limitant l’impact de ces activités sur l’environnement.

Cette année, le label a fait évoluer ses critères pour renforcer son engagement en faveur de la biodiversité avec la mise en place d’un inventaire de la biodiversité qui est devenue un critère impératif pour les ports. Il est devenu obligatoire pour les plages en 2023. Le label déploie environ 50 critères par typologie de site pour protéger les écosystèmes et la santé : gestion des déchets et de l’eau, propreté de l’eau de baignade, mobilité douce, éducation à l’environnement... 

Estelle Bardelot et Anne-Sophie Pédegert