J’ai visité l’expo sur l’AS Velasca à l’Espace Leon (Paris)
Ce jeudi, just avant d’aller voir le match France/Allemagne dans le #BonusBar Betclic, je suis passé voir l’expo sur ce club italien qui fait tant parler delui, l’AS Velasca, à l’Espace Leon dans le 11e arrondissement de Paris.
Le lieu s’y prête plutôt pas mal, il est juste à côté des locaux de nos amis de chez SergeantPaper, qui gèrent le lieu. La grande pièce est parfaitement aménagée pour abriter les différentes pièces qui ont rendu ce jeune club (1 an seulement) si atypique. Le projet est plus artistique que sportif.
Nous sommes accueillis par le très francophone président de ce club italien Wolfgang Natlacen, qui a pris sont temps pour nous raconter les différentes anecdotes de l’équipe. Leur objectif sportif : « ne pas terminer dernier, mais cet objectif ne s’est présenté qu’en cours de saison » en sourit Wolfgang. L’AS Velasca a commencé dans la plus basse des divisions italiennes, même pas gérée par la Fédération mais par… le clergé italien. Presque un comble.
D’un côté, un grand vestiaire montre les maillots de chacun des joueurs de l’équipe, avec leur portrait illustré par Naniii (que nous connaissons si bien via le Poster FC). Un surnom accompagne leur nom, ce qui en dit long sur leur parcours : un s’est fait arrêté par la Police en plein match, un autre n’était pratiquement jamais là, etc.
Chaque saison, un objet caractérisera le club. Cette année, c’est un.. parpaing, typique de l’artiste Sénèque, qu’on retrouve sur l’expo tout comme sur leur maillot, dont l’équipementier est Joma. Le projet intéresse d’autres marques, et le président m’a avoué qu’ils devraient rapidement passer chez Hummel.
Sur un côté, une tribune a été aménagée pour permettre de suivre les matchs de l’équipe de France, diffusés le temps de l’expo, bien habillée par les écharpes du club de Thomas Wattebled où sont inscrites ses devises, dont « Zang Tumb Tumb« , cette onomatopée issue du poème de Filippo Tommaso Marinetti, représentant le bruit des balles et explosions durant la 1ère Guerre Mondiale. Une façon de rappeler que le football, c’est aussi la guerre, par un autre moyen.
De l’autre, les pylones de la salle sont ornés des feuilles de match de la Ligue. Dans un coin, une mini cage de football déclenche l’hymne du club, réalisé par Andrea Benedetto Cernotto, dès qu’un but est marqué.
D’autres projets devraient animer le club la saison prochaine, dans un club qui intéresse notamment les réalisateurs de films, tant attirés par la singularité de ce projet qui dépasse le football.
Dépêchez-vous, l’expo se termine ce dimanche au Leon Voltaire, 68 rue Leon Frot – 75011 Paris