Pas de vacances pour Gîtes de France
L’association des Gîtes de France de l’Allier tenait son assemblée générale mardi dernier à Paléopolis, lieu de destination pour les hôtes gîtes de France.
Le président Yves Simon rappelait d’ailleurs qu’Anne-Marie Defay, quand elle était conseillère départementale, s’était beaucoup battue pour que le parc voit le jour.
« Depuis 2020, les gîtes de France ont le vent en poupe », se réjouissait Yves Simon dans son rapport moral en présence de Véronique Pouzadoux, maire de la ville.
« Une démarche structurée »« Ils rassurent la clientèle, ils conjuguent partage, qualité, responsabilité environnementale et valorisation des territoires. La labélisation des hébergements est une démarche structurée et ne peut pas être comparée à de la vente en ligne déclarative sans garantie. »
Il regrettait néanmoins une remise en cause des dispositions fiscales, qui risque de nuire au développement des hébergements touristiques labélisés. « Le parc national gîtes de France est stable depuis des années et il n’impacte pas la crise du logement résidentiel. Au contraire, il permet de remettre chaque année près de 5.000 habitations réhabilitées sur le marché de la location et/ou de l’accession à la propriété : la crise du logement, ce n’est pas gîtes de France ! » Yves Simon n’entend pas que son association soit traitée comme Airbnb et plaide pour le maintien d’une fiscalité équilibrée.
Durant ces trois dernières années, le nombre de gîtes labélisés a progressé de 9 % et l’Allier en compte actuellement 402, sans compter 13 gîtes de groupe et 174 chambres d’hôtes.
« Le parc Allier est de très bonne qualité, alliant patrimoine et nature : 74 % des gîtes et 92 % des chambres d’hôtes sont classés 3, 4 et 5 épis et/ou étoiles. D’un point de vue commercial, le chiffre d’affaires enregistré par l’agence des Gîtes de l’Allier progresse de 14 % en 2023 par rapport à 2022 et de 80 % par rapport à 2020. Durant ces quatre dernières années, le nombre d’hôtes accueillis a progressé de 73 %. Et quand un hôte dépense 1 € pour la location, il dépense 2 € dans l’économie locale ! »