À Chanteix, le Festival aux Champs en pleine préparation avant le lancement

L’association Tuberculture organise la 37e édition du Festival aux champs à Chanteix de vendredi à dimanche. Tour d’horizon des préparatifs sur le site de l’événement.

Lundi 15 juillet, 11 heures. Dans le bourg du petit village de Chanteix, tout le monde s’agite. De vendredi 19 à dimanche 21 juillet, la commune accueille le tant attendu Festival aux champs.

« De Chanteix vient souvent, bon vent, braves gens, étincelants », lit-on à la billetterie située à l’entrée du site. L’inscription en dit long sur l’ambiance familiale de l’événement. Un peu plus loin, Jean-François Poumier, le président de l’association organisatrice Tuberculture, est au four et au moulin. Pour autant, l’homme au tee-shirt gris et au short en jean ne perd pas le sourire. Le Corrézien entreprend une visite du festival.

À trois jours de l’ouverture de l’événement, tout n’est pas encore installé. Il faut même parfois faire preuve d’un peu d’imagination. « Sur ce parking, on va mettre un coin buvette, atteste Jean-François Poumier. C’est aussi là que se dérouleront les quelques animations, dont le blind test du vendredi. »

En avançant un peu, il pointe du doigt un vaste espace vide. « Ici, on va installer des structures gonflables pour les enfants, indique-t-il. C’est une nouveauté 2024. » À côté, un grand chapiteau blanc est dressé. L’endroit où les festivaliers pourront se restaurer et se désaltérer. « L’espace détente », selon ses mots. Sur le côté, sept stands vont être installés dans les prochains jours, où des artisans d’art pourront exposer leurs œuvres pendant l’événement.Les bénévoles prennent soin de la caravane, faisant office de banque sur le festival.

À quelques pas, plusieurs bénévoles installent une nouvelle petite scène sous un grand soleil. Petite scène sur laquelle jouera le groupe fil rouge La folle nuit les trois soirs du festival et entre les concerts. Un coup d’œil à gauche de la petite structure, et voilà le vaste théâtre de verdure. En bas, un chariot télescopique pose les premiers blocs de béton. C’est là où la grande scène est installée. Là où Olivia Ruiz, Maxime Le Forestier ou encore HF Thiéfaine se produiront entre vendredi et dimanche.

Pour profiter des concerts, différents choix s’offriront aux festivaliers. « Devant la grande scène, il y aura une fosse pour ceux qui veulent être debout, assure Jean-François Poumier. Des bancs en bois sont disponibles au-dessus pour ceux qui souhaitent s’asseoir. Et en haut de la pente, on peut même s’allonger dans l’herbe. »

L’organisation d’un festival demande un travail colossal. Jean-François Poumier compte sur 150 à 200 bénévoles pour tout préparer et assurer le bon déroulement de l’événement. Dans les futures loges des artistes, Coralie, déjà bénévole lors de l’édition précédente, nettoie tout de fond en comble. « Dans ce festival, je ne serais peut-être pas venue pour les artistes, confie-t-elle. Ce qui me plaît ? Son ambiance et la bonne entente entre les bénévoles. » Cette année, la Corrézienne a même entraîné Sofia et Anaëlle, deux de ses amies, lesquelles vivront leur première expérience de bénévole sur un festival.Anaëlle, Sofia et Coralie mettent de l’ordre dans les loges des artistes

Pour l’instant, entre 3.000 et 4.000 billets ont été vendus. « C’est 60 % de plus que l’année dernière à la même période », se félicite Jean-François Poumier. Pour les retardataires, il reste encore des places pour chaque soir.

Pratique. L’association Tuberculture propose un repas millassou en partenariat avec la Confrérie des Millassous le dimanche 21 juillet à 12 h 30. Une conférence de Jean-Brice Lebrun sur la pomme de terre se tiendra à 14 h 30 à la Boîte en zinc. Réservations au 05.55.27.95.81 ou sur tuberculture.fr.

Texte : Samuel Purdy

Photos : Agnès Gaudin