L'Apajh de la Creuse dévoile son nouveau projet associatif
Le projet associatif de l’Apajh, qui sera lancé en octobre, a été largement évoqué la semaine dernière, lors de l’assemblée générale de l’association. Un projet que nous détaille la directrice générale de l’Apajh, Catherine Aupetit.
700 personnes accueillies, 500 salariés, 17 structures et services : voilà pour quelques-uns des chiffres témoins de l’activité de l’Apajh sur le département de la Creuse. Mais ce qui reste le plus notable, à l’issue de l’assemblée générale qui s’est tenue la semaine dernière à Sainte-Feyre, est bien la réécriture du projet associatif voté lors de cette réunion et qui sera lancé en octobre.
Un projet qui « réaffirme les fondamentaux »« Il a été co-construit avec l’ensemble des parties prenantes : administrateurs, salariés, résidents, familles et partenaires institutionnels, rapporte Catherine Aupetit. Avec une ligne directrice : qu’est-ce que les personnes que nous accompagnons et leur famille attendent de nous ? Et de confronter cette parole aux politiques publiques. » Un prestataire externe est intervenu pour encadrer toute cette démarche faite de rencontres avec les différentes parties prenantes.Ce qu’il en est ressorti ? D’abord que ce projet « réaffirme les fondamentaux » de l’association : « En éléments forts, tout ce qui est citoyenneté, inclusion et autodétermination, poursuit la directrice générale. Déclinés en trois axes prioritaires ».
Réinterroger et améliorer les pratiques. « D’abord pour répondre aux besoins de plus en plus complexes de nos résidents, notamment pour tout ce qui est troubles neurodéveloppementaux, handicaps psychiques… Ensuite, il y a aussi l’inclusion compliquée en milieu ordinaire, un milieu souvent désarmé et que nos professionnels pourraient accompagner. »
Répondre aux aspirations. « Il faut répondre aux aspirations des personnes que nous accompagnons, pour tout ce qui concerne le vieillissement, la vie affective, intime, sexuelle, la parentalité, l’habiter chez soi. »
Préparer le futur. En suivant trois objectifs. Premièrement, « accompagner les aidants : on a pu mesurer les difficultés des proches, cette impression qu’ils pouvaient avoir d’être seuls au monde. Il faut leur donner un temps de parole. Deuxièmement, il y a aussi tout ce qui est la pair aidance : des personnes en situation de handicap qui partagent leur expérience. Enfin, il s’agit de voir comment on s’organise pour passer en ordre de service, comment on accompagne nos professionnels vers tous ces nouveaux métiers qui vont apparaître ».
Séverine Perrier