Comment profiter des Jeux olympiques de Paris 2024 sans débourser un centime

Pas de ticket, pas de JO ? C’est faux. Même sans le précieux sésame et sans mettre la main au porte-monnaie, il est possible d’assister à certaines épreuves olympiques.

Parce que vous n’avez pas eu de chance lors des différentes phases de vente en ligne ou parce que vous avez fait le choix de ne pas casser votre tirelire, l’amateur de sport que vous êtes se retrouve sans précieux sésame pour assister aux Jeux olympiques. Il est pourtant possible de sauter de son canapé pour accéder gratuitement à certaines épreuves.

Entre le départ payant des Invalides et l’arrivée au Pont Alexandre III payante également, il est possible de se rendre gratuitement sur le circuit des contre-la-montre individuels femmes et hommes le 27 juillet. Pendant quatre heures (14 h 30-18 h 30), les trente-cinq meilleures rouleuses et trente-cinq meilleurs rouleurs du peloton vont s’affronter sur une boucle de 32,4 km dans les rues de Paris. Les spots idéals pour en profiter ? Au frais dans le bois de Vincennes ou sur les cinq premiers kilomètres du parcours jusqu’à la place de la Bastille qui sont aussi les cinq derniers. Quitte à ne rien payer autant doublement en profiter.

Pour les courses en ligne hommes et femmes, respectivement les 3 août (11 heures -18 h 15) et 4 août (14 heures -18 h 45), seul l’accès aux arrivées au Trocadéro nécessite un billet.

La quasi-intégralité du parcours sera donc gratuite (273 km pour les hommes et 158 km pour les femmes). Les amoureux de patrimoine apprécieront les secteurs du Louvre, de l’Opéra Garnier ou encore de la tour Eiffel. Les amateurs de verdure préféreront la Vallée de la Chevreuse et ses multiples ascensions, dont la côte de Saint-Rémy-lès-Chevreuse (1,3 km à 6,3 %).

Pour le grand spectacle, il faudra aller droit à la Butte Montmartre. Les pelotons féminin et masculin emprunteront à trois reprises cette côte pavée d’un kilomètre à 6,5 % où pourraient se gagner ou se perdre les médailles. Parce qu’elles sont gratuites et stratégiques, les places dans la courte ascension seront chères, au sens rares. Mieux vaut arriver tôt.

Assister à une épreuve olympique dans la Seine, fleuve où la baignade est interdite depuis un siècle ? Un moment historique qu’il sera possible de vivre sans sortir le porte-monnaie. Seul le départ depuis le Pont Alexandre III sera payant pour la nage en eau libre, également appelée natation marathon. Les courses femmes (8 août, 7 h 30) et hommes (9 août, 7 h 30) seront visibles, en accès libre, depuis les rives du fleuve, tout au long du parcours de dix kilomètres qui devrait être englouti en près de deux heures. Triathlon. Hormis le départ depuis le pont Alexandre III payant, les trois triathlons (hommes, le 30 juillet, départ à 8 heures ; femmes, le 31 juillet, départ à 8 heures ; et relais mixte, le 5 août, départ à 8 heures) seront visibles sans débourser le moindre euro.

Tracé entre l’Assemblée nationale, les Petit et Grand Palais et les Champs-Élysées, le parcours de cyclisme aura des airs de carte postale parisienne. Un conseil pour profiter pleinement de la trilogie natation-cyclisme-course à pied : se rendre sur le pont des Invalides, à la croisée des trois tracés.

Pour l’arrivée aux Invalides des marathons hommes (10 août) et femmes (11 août), c’est râpé. Il faut un ticket. Tout le reste du circuit est gratuit. À commencer par les départs à l’hôtel de Ville à 8 heures.

La rue de Rivoli, le château de Versailles, la tour Eiffel jalonnent un tracé de 42,195 km tout en beauté et avec une grande difficulté, à 12 km de l’arrivée : la côte des Gardes, dans la forêt domaniale de Meudon, dont la pente flirte avec les 11 % de moyenne. L’enfer des coureurs, le paradis des suiveurs.

Entre Seine et tour Eiffel, avec une boucle d’un kilomètre sur le quai Jacques-Chirac, il sera possible de voir et revoir passer sans ticket les marcheuses et les marcheurs des trois épreuves olympiques : le 20 km hommes le 1er août (départ à 7 h 30), le 20 km femmes (départ à 9 h 20) et le relais mixte sur distance marathon le 7 août (départ à 7 h 30). Les arrivées, jugées sur le pont d’Iéna, sont, elles, réservées aux détenteurs de billets. On ne peut pas tout avoir…

Benjamin Gardel