L'œuvre Verhal en mairie et dans un livre
Champs-sur-Tarentaine-Marchal. L'œuvre "Verhal" en mairie et, désormais, dans un livre aussi. Comme il le fait, depuis de nombreux étés (au moins depuis 2005 !), l'artiste peintre belge Éric Verhal, qui a une résidence en Artense (à Trémouille), expose, une nouvelle fois, en mairie, jusqu’au dimanche 28 juillet (de 14 heures à 18 heures).
« Citoyen du monde »Mais, cette année, ce rendez-vous revêt un intérêt particulier, puisqu'en plus de découvrir une sélection d'une quarantaine de ses œuvres, « de couleurs sur des paysages abstraits », le public peut aussi se procurer un livre-album, qui s'apparente à sa biographie.
Intitulé « Verhal » et écrit en trois langues (celles qui ont jalonné son parcours) : flamand, anglais et français, ce livre retrace essentiellement le parcours artistique et professionnel (même si les deux sont indissociables) d'un passionné qui « utilise généralement de la peinture acrylique, pour la raison qu'elle sèche plus rapidement », y apprend-t-on.
Un passionné, né en 1938, qui a commencé à peindre très jeune. « À 14 ans, j'étais décidé à devenir artiste-peintre », confie Éric Verhal qui, durant de longues années, sera finalement, professeur d'histoire de l'art à l'académie royale des Beaux Arts à Gand. Entre temps, après avoir remporté plusieurs prix, reçu quelques bourses d'étude, il a aussi visité pas mal de pays.
S'il est né en Belgique, en 1938 (à Roulers), cet artiste qui a toujours été « un citoyen du monde », a aussi vécu (plus ou moins longtemps) en Afrique du Nord (Tunisie), au Japon, au Portugal, au Royaume-Uni, en France ou encore aux États-Unis. D'ailleurs, de l'autre côté de l'océan atlantique, « il a été profondément marqué en 2001, par les attentats des tours jumelles, à New-York où il résidait, à ce moment-là », révèle-t-il dans un entretien - témoignage à lire et/ou à découvrir avec ses tableaux, cette fin de semaine encore.