Les trésors minéraux de Léon Périchon à Aurillac

« C’est la 44e  édition de cette bourse à Aurillac, et je n’en ai jamais raté une seule ! », raconte Léon Périchon, un exposant chevronné pour qui les minéraux n’ont plus vraiment de secrets.

Des produits que l’on ne voit pas ailleurs

Dans l’auditorium du centre Pierre-Mendès-France, son stand se remarque parmi la dizaine d’exposants présents. Tourmaline noire de Namibie, sa spécialité, ou fluorines du Nigéria sont autant de pierres rares mais trouvables chez Léon, pour l’acheteur prêt à y mettre le prix. « Je vends des minéraux naturels à des collectionneurs en essayant de leur proposer des produits qu’ils ne voient pas ailleurs », explique le professeur retraité de sciences de la vie et de la terre.

L’histoire de Léon Périchon avec les minéraux a commencé grâce à l’ouverture d’une carrière de fluorines à 20 kilomètres de chez lui, dans le Limousin. « Depuis l’adolescence, je baigne dans le milieu des minéraux. C’est une véritable passion explique Léon Périchon. J’allais jusqu’à sécher mes cours à la faculté de science de Limoges pour chercher des minéraux », sourit-il. Très rapidement, Léon Périchon parcourt les bourses pour se construire une collection, il devient ensuite exposant puis organisateur d’évènements autour des minéraux. « J’ai organisé un salon dans mon établissement scolaire, à Bourges, qui comptait jusqu’à trente exposants. Je faisais également partie des organisateurs du salon de la Souterraine en Creuse », détaille-t-il.

Plusieurs types de minéraux sont disponibles à l'achat, à des prix très différents. © william duran

Léon Périchon prépare son stand. © william duran

Désormais retraité de la fonction publique et reconnu dans le milieu, Léon Périchon a fait des minéraux son gagne-pain. Sa collection lui permet d’entrer dans les plus grands salons d’Europe, comme celui du Munich ou de Bologne, qui concentrent chacun plus de 1.000 exposants et 35.000 visiteurs.Quand il revient à Aurillac, tous les ans, Léon Périchon apprécie retrouver ses clients habituels. « Le lieu d’exposition est magnifique, et je pense qu’il pourrait accueillir davantage d’exposants », conclut-il.

Baptiste Champ