Pourquoi des bénévoles de la Protection civile de la Corrèze ont pris la direction de Paris pour les Jeux olympiques
C’est un grand événement pour la Protection civile de la Corrèze, basée à Malemort. Un groupe de quinze bénévoles a été sélectionné pour assurer la sécurité des différents sites olympiques, et aux alentours des gares, pour les JO de Paris 2024 qui ont officiellement débuté vendredi soir.
C’est une première pour cette équipe, qui doit relever un défi d’envergure. Le chef de la Protection civile de la Corrèze, David Souladie, a mis un point d’honneur à sélectionner les bénévoles les plus motivés et expérimentés. « Notre équipe, mixte, de bénévoles s’est formée sur leur temps libre pour cet événement », explique-t-il.
Une équipe de bénévoles expérimentésSon équipe a été soumise à une enquête approfondie par le comité des Jeux Olympiques pour garantir leur aptitude à gérer des situations potentiellement critiques. David Souladie apprécie :
« Grâce à un protocole spécial, on est même habilité à secourir les athlètes »
La formation incluait des modules sur la prise en charge psychologique, la gestion des mouvements de foule, et des techniques de secourisme adaptées aux athlètes olympiques.
La mission de la Protection civile de la Corrèze se déroule selon un système de roulement hebdomadaire : chaque semaine, cinq bénévoles sont en poste, assurant des missions de jour comme de nuit. David Souladie l’assure, « ça va être des grosses journées ! »
1.000 secouristes par jourLe protocole des JO prévoit la mobilisation de 1.000 secouristes par jour, répartis entre différentes équipes régionales. Les bénévoles corréziens travaillent, donc, en étroite collaboration avec leurs homologues originaires d’autres régions, renforçant l’efficacité des dispositifs de sécurité et de secours.
« Notre but est d’intervenir de A à Z, en brancardant et en sécurisant la personne jusqu’à son arrivée à l’hôpital », indique le chef de l’association. Partis vendredi dernier, de Malemort, avec leur propre ambulance, les bénévoles sont logés dans un lycée parisien, avec cantine. Des visites de la capitale seront, par ailleurs, organisées.
La participation de l’antenne corrézienne de la Protection civile est un défi de taille, mais David Souladie l’affirme : « C’est une vraie reconnaissance de notre travail ».
Esther Croze