Venezuela : une victoire bien suspecte de Maduro
Alors que Nicolas Maduro était donné largement perdant par tous les sondages, il a remporté les élections présidentielles au Venezuela avec plus de 51 % des voix. Une élection bien suspecte pour qui connait la situation sociale dramatique du pays, le rejet profond de Maduro et de la politique de Chavez.
Le bourrage des urnes ne fait aucun doute. Les États-Unis ont d’ailleurs demandé qu’une présentation transparente des résultats soit réalisée. Certain de sa défaite, Maduro a fait en sorte que les urnes lui donnent raison. Avec le soutien des militaires qui tiennent le pays et qui ne veulent pas lâcher leur rente de situation.
Une nouvelle fois, le Venezuela démontre que si le communisme peut arriver légalement au pouvoir, il ne le lâche jamais. Quitte à tricher, à manipuler les élections et à faire usage de la force et de la répression contre les opposants.
Nicolas Maduro, allié de Mélenchon, de Poutine, de l’Iran et de la Chine, qui ne veulent pas perdre un allié stratégique dans la région. Le bolivarisme du XXIe siècle, vanté par Chavez, repris par Mélenchon, montre ici son véritable visage.
En France, l’extrême gauche a multiplié les attaques contre les infrastructures et les intérêts nationaux. Le week-end dernier, c’est le sabotage de nombreux postes d’aiguillage qui a conduit au blocage de la circulation des trains. Une opération techniquement très bien menée, qui témoigne non seulement d’un grand savoir-faire, mais aussi d’une parfaite connaissance du fonctionnement du système ferré. Cela ne peut pas être réalisé sans connivence à l’intérieur de la SNCF.
En neuf mois, l’extrême gauche est ainsi impliquée dans 170 actions de sabotage : pylônes de téléphonie (60 % des cibles), biens appartenant à des grandes entreprises (transport, énergie, communication), des collectivités locales. Une menace qui montre que ces groupuscules n’ont aucun intérêt à faire usage de la violence afin de parvenir à leurs fins.
Ce qui n’a nullement empêché Emmanuel Macron de s’allier avec eux au second tour des législatives.
Le Venezuela nous rappelle la triste histoire du communisme, qui derrière les discours de justice sociale, de paix, de fraternité, utilise surtout la répression et provoque la pauvreté et le chaos.