Pourquoi, deux ans après son départ, Simon-Pierre Chauvac est revenu plus fort au CA Brive
Il est à l’évidence le moins dépaysé parmi les recrues estivales du CAB. Deux ans après en être parti, le pilier gauche Simon-Pierre Chauvac est de retour sous les couleurs du CA Brive, son club formateur.
« J’avais envie de connaître autre chose après la remontée en Pro D2 et le maintien en Top 14, confie le “pilar” au moment d’évoquer son départ en 2022. J’avais envie de sortir de ma zone de confort. J’ai eu l’opportunité de partir à Montpellier et je l’ai saisie même si Brive voulait que je reste. »Simon-Pierre Chauvac avait quitté le CAB au terme de la saison 2021-2022.
Fortement désiré par Philippe Saint-André qui ne tarissait pas d’éloges sur lui, SP Chauvac a connu une première saison pleine au MHR. « J’ai fait dix-huit feuilles de match, souligne-t-il. C’était bien, même si on n’a pas fait une bonne saison après le titre, c’est le moins que l’on puisse dire. La deuxième saison, Richard Cockerill a remplacé PSA et je me suis blessé au coude à l’entraînement. J’ai dû attendre deux semaines avant de pouvoir me faire opérer. »
Blessé au coude avant la valse des entraîneurs au MHR« Quand je suis revenu en janvier, il y avait encore un nouvel entraîneur, Patrice Collazo, ajoute-t-il. Je suis finalement parti comme joker médical à Pau où je pense avoir fait une très bonne fin de saison. »
Des performances qui n’ont pas échappé à Pierre-Henry Broncan qui l’a contacté par Whatsapp, « un samedi, pour qu’on s’appelle ».
La suite n’a pas traîné. Chauvac est de retour au bercail « avec plus d’expérience, plus de maturité, après avoir connu différents clubs, différents coachs, des joueurs internationaux. Cela m’a fait vachement progresser sur certains secteurs, comme avoir une meilleure vision du jeu face à la défense, ou comme sur l’enchaînement des tâches. »
Bien décidé « à ne pas se reposer sur [ses] acquis », SP « a hâte que cela commence », même si « le niveau de la Pro D2 a vachement augmenté depuis notre dernière remontée ».
Pascal Goumy
Photos : Stéphanie Para