L'Eveil Randannais fait état de quelques sujets de discorde avec la municipalité de Randan, à l'heure de son bilan annuel
L’Éveil Randannais finit l’année dans le rouge. une situation financière inquiétante qui ne fait pas perdre espoir à ses dirigeants pour la saison prochaine.
L'Eveil Randannais a tenu son assemblée générale fin juillet. Animé par Élisabeth Thélamon, ce temps a permis de tirer un bilan mitigé de l ’année ecoulée.En préambule, cette dernière a salué les progrès accomplis au sein de l’orchestre et de la chorale, et le bilan culturel de l’Éveil Randannais qui a assuré douze dates de concerts, animations, récitals…, dont plusieurs seront reconduits la saison prochaine.
La baisse de la subvention communaleLa subvention communale perçue par l’Éveil Randannais a été abaissée de 230 € à 150 €. Une situation que déplore l’association, bien que des discussions soient en cours avec la municipalité. L’adjointe à la culture, Emmanuelle Fargevieille,a révélé que "la situation sera rediscutée au cours d’un conseil municipal, fin août", en ssoulignant que "ce n’est pas notre subvention qui fait vivre l’association."
Élisabeth Thélamon reste néanmoins dans l’expectative d’un retour au sujet du montant de cette aide . L’ un des autres points de discorde réside dans la miseà disposition d’un véhicule lors des cérémonies pour sécuriser le cortège de musiciens. Sur ce point, l’adjointe à la mairie répond que "ce sont les porte-drapeaux qui se postent devant et la musique derrière". Il ne semble pas, selon la municipalité, y avoir de difficultés là-dessus. Tandis qu’Élisabeth Thélamon souligne que "cela fait 15 ans que nous faisons la demande de ce véhicule".
"Le 18 juin, nous nous sommes retrouvés avec un horaire imposé, qui ne nous convenait pas, en semaine. Il faut bien tenir compte que notre association se compose de bénévoles."
Enfin, l’association a tenu à rappeler l’importance du respect des horaires de disponibilité des musiciens, plusieurs d’entre eux se trouvant dans deux orchestres. Arguant d’une bonne entente avec l’association, confirmée par Élisabeth Thélamon, l’élue a déclaré "rester ouverte à la discussion".
Chloé Goigoux