"On constate une baisse de fréquentation" : bilan touristique contrasté en juillet dans le Puy-de-Dôme
Le bilan touristique du mois de juillet est "en demi-teinte, mais loin d’être catastrophique" annonce Vincent Garnier, directeur général de Clermont Auvergne Volcans. L’Office de tourisme constate "une baisse de fréquentation de 5 à 10 %, par rapport à 2023". Mais Vincent Garnier tient à nuancer, puisque 2023 est "une année record".
Le bilan du premier semestre de l’année 2024 était pourtant "positif" et le premier bilan du mois de juillet paraît donc "assez décevant" poursuit le directeur général. Malgré tout, les 48 communes couvertes par l’Office de tourisme sont "moins impactées que d’autres destinations françaises".
La météo notamment en causeMais alors comment expliquer cette baisse de fréquentation ? Vincent Garnier détaille plusieurs pistes de compréhension : "On note une expansion des réservations de dernière minute, ce qui mène à moins de fréquentation lorsque l’on a une météo capricieuse, comme cette année en juillet."
Le budget a aussi son importance : "On constate une diminution du panier moyen. Les gens font davantage attention à leurs dépenses non essentielles, comme les restaurants, qui ne représentent plus un poste de dépense prioritaire."
Vincent Garnier évoque également le contexte politique de ce début d’été, avec une "crise de confiance qui s’est installée, alors que loisirs et moral sont intimement liés". Sans oublier "l’effet Jeux olympiques", certains Français ayant préféré "rester chez eux devant la télévision, pour suivre les JO". Et les Parisiens, attendus en nombre, "se sont moins montrés que prévu".
Le regain des destinations étrangèresVincent Garnier conclut sur la concurrence étrangère : des destinations comme l’Espagne ou la Grèce apparaissent comme plus économiques. Les étrangers, eux, représentent cette année une part de 15% de touristes, contre 13% en 2023. Un phénomène qui pourrait s’expliquer par le passage du Tour De France en Auvergne, l’année dernière.
Anna Pimpaud