Le PSG s’offre un nouveau festival
L’été reste la période des rodages. Le Paris Saint-Germain a encore de nombreux axes d’amélioration, mais la vie sans Kylian Mbappé suit son cours dans la capitale. Le champion en titre retrouvait son Parc des Princes ce vendredi soir, une semaine après une première bien négociée, sur la pelouse du Havre (4-1), dans cette campagne 2024-25.
Au vu des dernières confrontations entre les deux clubs, on pouvait s’attendre à un petit feu d’artifice pour cette affiche en lever de rideau de la 2e journée. La saison passée, les Parisiens avaient infligé deux claques à la formation héraultaise (3-0 au Parc des Princes et 6-2 à La Mosson). Un scénario qui s’est reproduit en ce début de saison, avec une nouvelle victoire sans appel.
Le PSG a régalé
Luis Enrique avait sorti son onze de gala en titularisant Marquinhos, Hakimi, Barcola ou encore Asensio, qui évoluait en faux 9 dans sa ligne offensive pour combler numériquement l’absence de Gonçalo Ramos. La pépite portugaise Joao Neves débutait également pour la première fois dans le onze après une entrée déjà très impactante il y a quelques jours. Et il n’a pas tardé à confirmer son talent. Auteur de deux nouveaux caviars, le renfort estival du PSG a porté son total de passes décisives à 4 unités en 2 petits matchs !
Mais s’il fallait retenir un détonateur, Bradley Barcola décrocherait la palme. Sur une ouverture de Neves, l’attaquant international français a pris toute la défense montpelliéraine de vitesse avant de conclure sèchement d’un pointu « romariesque » (1-0, 3e). Inarrêtable, Barcola a ensuite déclenché une action sur laquelle Joao Neves a été l’auteur d’une remise parfaite pour Asensio, lui aussi très efficace (24e).
En se facilitant la tâche, les Parisiens auraient pu lever le pied. Il n’en a rien été. Appliqués et saignants, les hommes de Luis Enrique ont fait parler leur supériorité dans tous les compartiments du jeu, devant un public conquis. Les champions de France ont encore salé l’addition en seconde période. Une action d’école conclue par un Barcola exceptionnelle (3-0, 53e), un centre de Nuno Mendes repris par son alter ego Hakimi (4-0, 58e), un enchaînement petit pont-frappe de Zaïre-Emery (60e) ou une frappe limpide de l’entrant Lee (6-0, 60e) : la partition parisienne était totale. On attendait avec impatience le PSG sans son homme providentiel. On voit déjà une équipe avec un grand E.