Les sapeurs-pompiers puydomois envoyés dans le sud pour lutter contre les incendies sont rentrés
Les camions sont arrivés les uns après les autres mardi 27 août, en fin d’après-midi, au centre de secours de Thiers. Les 24 pompiers volontaires et professionnels du Puy-de-Dôme rentraient d’Avignon, où ils ont été appelés en renfort pour faire de la prévention d’incendies dans les massifs du Var et du Vaucluse. "Nous avons reçu l'alerte samedi soir de risques élevés. Dans la foulée, nous avons mobilisé les sapeurs-pompiers puydomois d'astreinte", rapporte le commandant Bonnas.
Pas d'intervention, des exercicesLes hommes du feu sont partis dimanche à 5 heures du matin pour rejoindre les pompiers de l'Allier, de la Haute-Loire et du Cantal à midi dans la cité des papes, et ainsi former la "colonne Sud-Est" (ex-colonne Auvergne). Ils étaient logés au lycée agricole de L’Isle-sur-la-Sorgue. "Le matin, on faisait des entraînements et l'après-midi, nous étions postés sur différents points de surveillance dans le massif. Nous avons passé trois jours tous ensemble, et des liens forts se sont créés", affirme la volontaire Laura Tailhardat, appelée pour la première fois.
Malgré les risques importants liés aux grosses chaleurs et au vent dans le Var et le Vaucluse, les sapeurs-pompiers puydomois n'ont pas eu à intervenir. "On savait que c'était un engagement préventif. Nous sommes déjà contents d'être partis, un peu frustrés de ne pas avoir pu agir, mais nous avons tous le même but en commun : la protection des personnes, des biens et de l'environnement", reconnaît Jocelin Lebois, un autre participant à l'opération.
Deuxième groupe à partir cette annéeC'était le deuxième groupe puydomois à être engagé sur de la prévention d'incendies dans le sud de la France cet été. Le 19 juillet dernier, 70 sapeurs-pompiers de toute l'Auvergne ont déjà été appelés du côté d'Aix-en-Provence. Ils étaient rentrés trois jours plus tard en ayant fait uniquement de la surveillance aussi. "Il est encore possible que l'on intervienne en renfort jusqu'à la fin du mois de septembre", jauge le colonel Thomas.
Angèle Broquère