"La municipalité est enchantée" : cette petite commune du Puy-de-Dôme va ouvrir son épicerie participative
De causerie en causerie, l’idée d’un lieu qui proposerait plusieurs services est née : une épicerie participative et associative. Les premiers bénévoles l’ont très vite nommée Épi c’est tout ! Mélanie, désormais présidente de l’association Épi c’est tout ! parle de ce projet.
Inauguration dimanche 20 octobre"Une épicerie participative est avant tout une initiative citoyenne, c’est une épicerie pour les habitants, tenue par les habitants, les adhérents. Avec une trentaine de plusieurs communes (Saint-Bonnet-Le-Chastel, Saint-Bonnet-Le-Bourg, Novacelles, Doranges, Chambon-Sur-Dolore), nous sommes partis du constat qu’il fallait systématiquement prendre sa voiture pour aller faire nos courses. Nous avons eu l’idée d’un lieu qui permettrait aux citoyens de se retrouver pour papoter car l’épicerie serait aussi un lieu d’échanges de services, de convivialité et de certaines animations comme des ateliers cuisines ou des dégustations."
Une épicerie classique étant difficilement viable, l’aspect participatif a été préféré.
Ici chaque adhérent, quelle que soit sa commune de résidence, paiera une cotisation de 10 € par an et par foyer et donnera deux heures de son temps par mois, s’il le peut.
L’ouverture est prévue mercredi 9 octobre à 17 heures. L’inauguration officielle aura lieu lors de la foire de la Saint-Simon, dimanche 20 octobre. D’ici là, des démonstrations d’utilisation du logiciel pour passer les commandes et une aide à l’inscription ont lieu chaque dimanche matin de 10 heures à 11 heures dans le local, 41, Grand’rue, à côté de la mairie.
Simon Rodier, maire de la commune, ne peut que louer cette initiative. "La municipalité est enchantée de pouvoir répondre à leur besoin en leur permettant de s’installer dans une salle communale à proximité des services déjà existants."
Rémi Ducros, futur adhérent, est lui aussi ravi. "C’est bien de voir un commerce ouvrir. Au début, j’en ai discuté avec un voisin qui m’a alerté sur le fait que sans Internet, je ne pourrais pas commander. Mais lors d’une réunion d’information il y a deux semaines au Petit Chastel on m’a rassuré sur ce point, on m’aidera pour le faire."