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Сентябрь
2024

Dans cette petite école de Haute-Loire, il n'y a qu'une seule classe pour huit niveaux

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Ce changement, Marie-Éve l’aborde avec « sérénité ». Grâce notamment à la rassurante relation de confiance que la directrice a su tisser, aussi bien avec les élèves que leurs parents. « On connaît l’équipe et vice-versa. Ici, l’ambiance est très familiale. Ça ne peut que bien se passer », reprend Marie-Éve, la mère de Lise et de Sam, la cadette. L’une est entrée en CM1 hier, l’autre a fait ses premiers pas dans l’école des Hautes terres.

Quinze écoliers, de huit niveaux

Accueillies par des visages familiers, celui de la directrice Marie Masclaux et de l’Atsem (*) Aurore Oliveira, les deux sœurs vont évoluer toute l’année durant, dans la même classe, aux côtés de leurs camarades. Ils seront quinze en tout, de « huit niveaux différents, allant de la petite section au CM2 », à suivre les apprentissages dispensés par leur maîtresse, Marie Masclaux, qui étudie la possibilité de mener « des projets pédagogiques avec d’autres écoles du secteur » (outre les projets slam et plant’haies auxquels s’ajoute la pratique du ski). Pour la directrice aussi, l’exercice expérimental de la classe unique s’annonce singulier. Peut-être même davantage que pour les enfants, tout compte fait « habitués au multiniveaux ». L’an passé déjà, les écoliers des Estables étaient répartis en deux groupes avec d’un côté, les maternelles, CP et CE1, de l’autre, les “grands” de la cour de récréation (du CE2 au CM2). Mais les effectifs ayant légèrement fondu ces dernières années, assez pour passer sous la barre fatidique des 19 élèves, la fermeture de l’une des deux classes était devenue inéluctable. « Selon l’Inspection d’académie, il faudrait 24 ou 25 enfants pour la rouvrir », soupire le maire, Philippe Brun. Loin de céder à la fatalité, l’élu, présent hier aux côtés des parents, veut croire au retour de la classe perdue. La réouverture, à l’horizon 2026, du village vacances VVF et avec elle, l’installation de jeunes couples de travailleurs, pourrait l’aider dans l’atteinte de cet objectif, tout comme un rebond de la natalité, en berne depuis quelques années sur les cimes de la Haute-Loire. Un autre projet pourrait également apporter une bouffée d’air à l’école des Hautes terres, devenue « vétuste », selon le maire. La municipalité espère offrir, sans doute « à la rentrée 2025 », « une réfection globale » au petit établissement scolaire et à ses occupants. « L’architecte a été choisi, il nous faut maintenant retenir l’un des trois scénarios à l’étude. C’est un projet à deux salles de classe qui se dessine, avec la rénovation des deux appartements du dessus. Il nous faut rester optimiste », clame Philippe Brun. Hier, après l’entrée en classe des enfants, l’inquiétude se lisait pourtant sur le visage d’une poignée de parents. Au cœur de la discussion du petit groupe resté devant les portes de l’école : le passage à la classe unique, perçu, à tort ou à raison, comme un signe de mauvais augure. La première conséquence d’un déclin qui aux Estables, fait craindre le pire : la fermeture de la petite école que le maire, lui, refuse d’envisager tant que l’espoir est permis. 

 

Ophélie Crémillieux

(*) Agent territorial spécialisé des écoles maternelles.  




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