Comment le club de judo briviste a anticipé l'effet "Jeux olympiques"

Le Judo, c'est depuis deux olympiades, le premier sport français pourvoyeur de médailles. Et dans les rangs de l'UJCB, le club briviste, on connait l'impact local d'une telle performance, menée par l'inoxydable Teddy Riner. 

"On s'attend à une hausse entre 10 et 15 % du nombre de licenciés à la rentrée. Cela va dépendre si nos très jeunes adhérents, qui ont moins de 15 ans, persistent dans la discipline, ou se tournent vers d'autres sports ", explique Jamal Solh, directeur sportif du club.

Et quand on compte déjà plus de 700 licenciés dans son giron, la marche peut être haute pour satisfaire la demande. Alors, en 2024, le club a anticipé : "Les années précédentes, nous distribuions 3.000 prospectus dans les écoles à la rentrée. Cette année, nous n'avons pas fait de communication particulière. Le titre par équipe a fait bonne figure auprès des initiés, comme des non-initiés", explique Jamal Solh. 

C'est quoi, ce "dojo solidaire" inauguré dans une école de Brive

Pour répondre à la demande, le club briviste investit déjà les salles des communes voisines pour dispenser ses cours, quitte à installer les tapis en amont et débarrasser après chaque cours. "Nous sommes capables d'accueillir des nouveaux licenciés. Le club a compté jusqu'à 800 judokas. Nous avons le nombre d'entraîneurs suffisants pour assurer les cours. Pour les animations en revanche, c'est plus compliqué pour accueillir tout le monde. Cela demande plus de bénévoles", souligne le directeur sportif. 

Si le club a pu profiter d'une nouvelle structure, dans le quartier de Rivet, depuis janvier 2024, pour accueillir ses licenciés, l'UJBC attend le nouveau dojo municipal avec impatience, autant qu'il redoute la durée des travaux, qui doivent durer 18 mois à partir de fin 2025. 

Pierre Vignaud