Aurores boréales, château de Murol : comment les Instagrammeurs ont fait tourner les yeux des internautes vers le Sancy

Cet été encore, le Pays d’Issoire en a mis plein les yeux aux vacanciers. Mais aussi aux locaux, infatigables admirateurs du département. Si la plupart des photographes présents ci-dessous en sont des habitants, tous ont le point commun d’avoir, en tout cas, sublimé, le temps d’un instant, le pays d’Issoire et sa région, en allant jusqu’au Sancy. Leurs photos et publications ont été parmi les plus plébiscitées sur le réseau social Instagram suscitant plusieurs centaines, voire plusieurs milliers, de coeurs dès leur mise en ligne. (Il ne s’agit en aucun cas d’un classement ; mais d’une sorte d’album-photos non exhaustif des centaines de clichés mis en ligne cet été sur le réseau Instagram).

Bruno Maltor & le toit du Massif central 

 

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Il est blogueur voyageur depuis 10 ans et Auvergnat… depuis 33 ans ! Bruno Maltor est l’un des ambassadeurs de la région Auvergne-Rhône-Alpes les plus suivis sur les réseaux avec ses plus de 1,5 million d’abonnés. Parmi ses publications sur Instagram, au cœur du mois de juillet, un Réel (montage associant photos, courtes vidéos, sons ou musiques), rappelant ses origines auvergnates et son attachement à cette région "incroyable pour voyager".

Le garçon, natif d'Ambert, sait de quoi il parle. Il a beau parcourir le monde, toute l’année, il revient toujours, une fois par an, en Auvergne, pour passer quelques jours en famille, à Retournac, du coté de la Haute-Loire. Et, cet été, il a tout naturellement suggéré à sa communauté de faire une rando au puy de Sancy, "le plus haut volcan de France métropolitaine". "C’est encore plus magique au moment du coucher de soleil. Mais n’oubliez pas la frontale". Là encore il en sait quelque chose. En 2020, entre deux confinements liés au Covid, il a réalisé une vidéo sur YouTube suscitant l’émerveillement (et aussi un peu l'amusement...) de tous ceux qui avaient des envies d’ailleurs. Ses pas l’avaient mené jusqu’au sommet du Sancy, d’où il est redescendu, cahin-caha, à la lueur de la lampe torche d’iPhone. Mémorable ! (voir à 5:15).

S’il recommande chaudement le sommet, il conseille surtout d’avoir une bonne lumière pour gravir et redescendre les étages de cette véritable cathédrale naturelle.

"Le bon plan, selon moi, c'est, pourquoi pas, de monter avec le téléphérique pour ceux qui ne sont pas sûrs de leur condition sportive. Prenez le dernier téléphérique du jour, restez jusqu'au coucher du soleil et ensuite redescendez, en ayant bien pris soin d'emporter une lampe frontale !"

Les moments qu'il préfère pour prende d'assaut (au moins du regard !) le plus haut sommet d'Auvergne et ses 1.886 métres d'altitude, et profiter d'un panorama à 360° ainsi que la vue sur la chaîne des Puys, les Monts du Cantal et du Forez, chers au blogueur ?Capture d'écran d'un réel sur le compte Instagram de Bruno Maltor.

"En mai et juin. Ou en septembre. Y faire un coucher de soleil, c'est toujours une bonne idée. Je le conseille !" insiste-t-il comme ultime conseil.

Le puy de la Tâche par Charlotte Petit

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Charlotte Petit, alias mojo__art a publié, en août, un Réel, apprécié par plus de 2.580 personnes et réalisé à partir de plusieurs randos (puy Gros, Col de la Croix Saint-Robert et puy de Sancy). 

car ce sont des lieux que j’affectionne particulièrement pour le coucher du soleil

Elle s’y rend souvent en solo, aux alentours de 20 heures, "lorsque les premières lumières du soir apparaissent. Alors, on se sent seul au monde", décrit-elle.

 

Les aurores boréales par Alexis Linant

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Tout l’été, il a subjugué ses abonnés grâce à ses photos d’orage. Mais Alexis Linant, habitant de Champeix, a aussi braqué son objectif, plusieurs fois cette année, sur des cieux moins agités. En tout cas, de notre point de vue. En mai dernier, des éruptions solaires, provoquant des orages magnétiques intenses et à l’origine des aurores boréales, avaient provoqué un rare émoi chez les observateurs du ciel. 

Rebelote en août. "On suivait ça avec des collègues via quelques applications et forums". Sans certitude, ce 12 août, Alexis Linant se rend à Pardines, proche de son domicile, mais "loin d’être le meilleur endroit pour observer, vu la pollution lumineuse, en me disant qu’au pire il y aurait quand même quelques étoiles filantes". Bonne pioche ! 

J’ai quand même pu en observer via mon appareil numérique. Elles étaient forcément invisibles à l’œil nu étant donné la faiblesse de l’activité

 670 personnes ont validé le spectacle, sur sa page Instagram.

Le Val de Courre par Prougnougnouf

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Il les appelle les "Gardiennes du Val de Courre". Et elles ont attiré, à elles seules, plus de 870 likes sous la publication de Denis Listra, alias Prougnougnouf, sur Instagram. "Cette photo a été prise cet été. Je monte assez souvent [dans ce secteur] : soit le matin, soit le soir pour profiter du lever ou du coucher de soleil", précise son auteur. Il vient démontrer là que les tableaux (et en l’occurrence les paysages !) sont parfois incomplets, sans les animaux qui les peuplent. Et les vaches, en Auvergne, sont quand même des superstars !

Le lac Chambon par les Auvergnates en vadrouille

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Qui se cachent donc derrière le compte des Auvergnates en vadrouille ? Réponse : Anaïs et Sandra, deux chouettes filles du coin qui ont pris cette photo du lac Chambon, l’un de leurs sites auvergnats préférés, au début de l’été, "lors d’une petite soirée pique-nique en famille" et qui ont reçu 1.860 likes pour cette vue. Un plébiscite général qui les a profondément touchées.  

On aime bien se rendre auprès du lac Chambon pour en faire le tour et ensuite profiter des dernières lueurs de la journée, ses abords sont bien aménagés.

"Avoir 1000 likes sous une photo veut dire pour nous, que le partage de cette dernière a su plaire à notre communauté, c’est ce qu’il nous fait le plus plaisir de partager et d’avoir des retours derrière. Mais en publiant cette photo, nous ne nous attendions pas à autant d’engouement".

 

Le château de Murol par C.D.I.A, le Chasseur d'imagin'aire À l’aise avec la photographie de nuit, C.D.I.A, dit Le Chasseur d’imagin’aire ? On peut le dire, oui. "Cette photo, de nuit, du feu d’artifice du 14 juillet sur Murol permet d’apporter une émotion de raconter une histoire". Sur sa page Instagram, l’auteur a toujours à cœur d’exprimer sa créativité. 

Pour raconter une histoire, une émotion, au fil de mes randonnées, et cela pour le plaisir des yeux de celles et ceux qui me lisent et aussi faire découvrir sur Instagram notre belle région d’Auvergne.

 Sa photographie a été plébiscitée 150 fois sur sa seule page Instagram mais a aussi été partagée sur plusieurs sites collectifs consacrés à l’Auvergne. "Cela me fait très plaisir à chaque fois, car étant photographe amateur passionné, prendre de nouvelles photos et créer une nouvelle histoire et une émotion unique", reconnaît-il.

Marie-Edwige Hebrard