Le chef du principal parti d'opposition tanzanien a demandé la démission du ministre de l'Intérieur et de dirigeants des services de sécurité, qu'il accuse d'être responsables de la disparition de militants, et menacé de manifestations si aucun d'entre eux ne réapparaît d'ici le 21 septembre. Cet ultimatum lancé par Freeman Mbowe intervient après le meurtre d'un membre de la direction du parti Chadema, Ali Mohamed Kibao, enlevé le 6 septembre et retrouvé mort le lendemain.