Rugby : Jules Reynier à la relance du côté de Malemort au moment de recevoir Belvès, en Fédérale 2

Retrouver le terrain. Et pouvoir enchaîner les rencontres. Voilà les premiers objectifs que s’est fixés Jules Reynier en posant ses valises à Malemort cet été. Car ses dernières saisons, du côté du Sporting Club Tulliste, tout n’a pas été simple pour le demi de mêlée.

« Ma première saison, je me suis fait une rupture des ligaments croisés. Quand je reviens enfin, je joue quatre matches et je me tape une grosse entorse sur l’autre genou. Je n’avais jamais été blessé de la sorte avant et mentalement, ce n’était pas simple. J’avais besoin de sortir de cette spirale », confie le Corrézien qui est donc revenu à ses premières amours avec l’EVMBO.

« Quand Camille (Medawar, le président) et Philippe (Foucaud, le vice-président) m’ont appelé, j’ai saisi l’opportunité. J’avais envie de me relancer mais aussi de me challenger parce qu’à mon poste, j’ai sans doute le meilleur numéro 9 de la région. » Ce numéro 9 en question, c’est Théo Lagarde, l’un des tauliers de la formation malemortoise.

« Ça se passe super bien entre nous. Théo est un bon mec et quand je suis arrivé, il ne m’a pas fait sentir que je n’étais pas le bienvenu. Bien au contraire. Ça me booste, je sais que si je veux jouer, je dois me bouger le c** », confie Jules Reynier qui a aussi retrouvé plusieurs partenaires de son époque malemortoise, dont un qui est désormais son entraîneur, Xavier Lescure.

Ce dimanche, face à Belvès, Jules Reynier enchaînera une troisième feuille de match en quatre rencontres. Avec l’intention de retrouver du rythme. « Je ne suis pas encore à mon niveau, j’ai besoin d’enchaîner mais ça va venir », glisse Jules, fils de Michel, décédé il y a quelques semaines, avec qui il débriefait toujours ses rencontres. Avec passion. « Maintenant, quand je fais un mauvais match, je ne me fais plus engueuler », sourit le demi de mêlée de 31 ans. 

Benjamin Pommier