Depuis plusieurs mois, Louis Burton et son équipe se sont attelés à optimiser leur IMOCA. Chaque détail a été passé au crible, notamment avec un renforcement des structures du bateau.
Comme le confie le skipper : « Depuis les deux transats (The Transat CIC et New York Vendée), nous avons fait énormément de composites sur les renforts structurels. C’est une version "ceinture-bretelle" de Bureau Vallée, pour un tour du monde sécurisé, mais sans perdre en performance ! »
Le bateau a également subi des améliorations ergonomiques afin d'optimiser la vie à bord et réduire les efforts inutiles : Des voiles neuves aux systèmes de pilote automatique, tout a été testé et ajusté. Le skipper précise même que cette préparation a été plus intense que jamais : « Nous n’avons jamais autant navigué sur le cycle de 4 ans entre deux Vendée Globe, et c’est une très bonne chose. Nous avons pu tester, améliorer et valider des solutions ».
« J’ai fait beaucoup de kiné, d’ostéo et de sport avec entre autres des entraînements en altitude à l'Alpe d'Huez. La préparation mentale a aussi été un gros axe de travail, grâce à mon expérience sur deux Vendée Globe terminés », explique-t-il.
Mais cette fois-ci, il a poussé l’entraînement plus loin en s’alignant avec les équipes du RAID, les forces spéciales françaises, pour forger un mental d’acier.« Dans les situations difficiles, quand tu n’as pas le choix, il faut continuer avec un état d’esprit de guerrier », confie-t-il. Cet état d’esprit, clé dans des conditions extrêmes, pourrait bien faire la différence durant les moments les plus intenses de la course.
Pour Burton, la gestion du mental est devenue une priorité : « La capacité à s’adapter est prépondérante. J’ai également beaucoup travaillé la météo et l’optimisation des outils de stratégie météo. Une bonne méthodologie apporte plus d’efficacité ».
« Comme nous sommes beaucoup plus protégés dans les cockpits qu’avant, j’embarque moins de vêtements mais plus de nourriture ».
Par ailleurs, la sécurité n’a pas été négligée, avec des équipements spécifiques comme des casques en mousse pour se protéger des impacts violents à bord. Cette préparation soignée reflète la confiance qu’a désormais Burton en son bateau et en lui-même : « On n’a jamais été aussi prêts ! J’ai une forme de sérénité. Ce sera mon quatrième départ, et cette fois, j’y vais avec un objectif de performance assumé ».
Une quête de performance pour un skipper expérimenté
Depuis sa troisième place lors de l’édition 2020-2021, Louis Burton n’a cessé de peaufiner ses compétences et son bateau. Quatre ans de travail intensif, de succès, mais aussi de défis, l'ont amené à cette nouvelle édition du Vendée Globe avec un seul objectif : la victoire. L’expérience accumulée au fil des courses et l’évolution de son bateau sont des atouts précieux qui pourraient bien permettre à Louis Burton de réaliser son rêve.Le 10 novembre à 13h02, le coup d’envoi sera donné, et avec lui, l’espoir d’écrire une nouvelle page d’histoire pour Louis Burton et Bureau Vallée.