Cinq ans après, les travaux de l'Ehpad du centre hospitalier de Cornil sont terminés
Dans le bâtiment Fontaine de l’Ehpad Jean-Marie-Dauzier à Cornil, tout est neuf. Les portes sont repeintes en gris, orange ou bleu turquoise. Les murs sont blancs et gris, assortis au revêtement de sol flambant neuf. Après cinq ans de rénovation, les travaux des quatre bâtiments du centre hospitalier gériatrique sont enfin terminés.
Frédérique Bouton, directrice de l’établissement, affiche un large sourire. Elle mène la visite. Petit tour par une chambre de résident. « Ce sont quasiment toutes les mêmes. On a fait en sorte de transformer le maximum de chambres doubles en simples pour plus de confort », commente-t-elle.
Des chambres toutes neuvesLit, télévision, bureau, salle de bains… Les chambres ressemblent presque à des studios étudiants – à quelques détails près, bien entendu. « On a changé toutes les fenêtres en bois, et on a installé des volets roulant à la place », ajoute Frédérique Bouton. Les espaces communs pour les résidents ont aussi été rénovés. Tout comme la salle de soins, pour améliorer les conditions de travail du personnel de l’établissement.Frédérique Bouton, directrice du centre hospitalier gériatrique de Cornil, fait le tour de l'établissement.
Les travaux sur cinq années, d’abord estimés à 11 millions d’euros, ont finalement coûté près de 15 millions. Quelques imprévus ont fait grimper l’addition. « Quand je suis arrivée en 2021, au milieu des rénovations, il y avait une problématique d’amiante dans le bâtiment Tamaris, détaille la directrice de l’établissement. Aux bâtiments Source et Roseraie, c’était la charpente ; la dalle du rez-de-chaussée était un millefeuille… Il a fallu dégager plus de budget. »
"On est au top !"Mais cinq ans et 14,9 millions d’euros plus tard, le résultat en vaut la peine. « Les résidents ? Ils sont enchantés ! », s’exclame Frédérique Bouton. Enchantés, c’est le mot. Lorsque le président du Conseil départemental Pascal Coste a symboliquement coupé le ruban d’inauguration mardi 29 octobre, quelques résidents ont fait savoir leur enthousiasme. « On est au top ! », lâche l’un d’entre eux, les mains sur les hanches et sourire jusqu’aux oreilles.
Un autre résident s’est occupé de distribuer des petits bouts du ruban à toutes les personnes devant le bâtiment Fontaine. Histoire de garder un petit souvenir.
Samuel Purdy