Des ateliers théâtre gratuits pour enfants et adolescents à Moulins tout novembre
Les enfants qui avaient pu avoir l’info en août avaient adoré les ateliers théâtre avec Mario Batista à la Maison du temps libre. Autour des contes, ils étaient libres de réinterpréter et adapter les histoires, en jouant parfois plusieurs personnages selon les besoins. En quelques séances, un spectacle pouvait être présenté devant les familles. "Blanche Neige" revisitée. "Kirikou et la sorcière" réinventés. "L’homme de nature contre l’homme de commerce" inventés. Chapeau l’impro, chapeau l’efficacité !Les enfants (trop peu nombreux, au vu de la qualité de l’atelier) avaient apprécié ce mélange de guidage bienveillant, d’autonomie, d’imagination, de créativité, d’adaptation, de travail en équipe et d’expression. Et le tout, à la carte (il n’était pas nécessaire de participer à toutes les séances). Pour la plupart, ces enfants découvraient le théâtre.
Les mercredis et samedis de novembre (ainsi qu'un dimanche)La compagnie Strapontine remet ça en ce mois de novembre, avec des ateliers les mercredis, les samedis et un dimanche, toujours sur le thème (riche et inépuisable) des contes et légendes.En détails : les mercredis 6, 13, 20 et 27 novembre, rendez-vous à la Maison du temps libre (61, rue Henri-Barbusse, prendre le petit chemin à droite du QG des sous-mariniers sur les quais d’Allier). Pour les 6 à 10 ans, c’est de 14 à 16 h ; pour les ados de 11 à 16 ans, de 16 à 18 h. Les samedis 9, 16, 30 novembre, ainsi que le dimanche 24, c’est au gymnase des Champins, impasse Dieudonné-Costes : pour les 6 à 10 ans, de 13 à 15 h ; et pour les 11 à 16 ans, de 15 h à 17 h.
Contact. Par mail : compagniestrapontine@gmail.com, pour les inscriptions et demandes de renseignement.
Soutien de la Ville et de l’ÉtatCes ateliers sont gratuits et ouverts aux enfants et adolescents du quartier des Champins (en priorité), car soutenus par des crédits « politique de la ville » de l’État.
La Ville de Moulins met à disposition la « Maison » et le gymnase, ce qui n’est pas un détail, souligne l’association : le prêt gracieux des salles par les mairies est crucial pour la compagnie qui a un petit budget, « les municipalités contribuant ainsi au développement de la culture pour tous, l’intérêt collectif et l’animation du quartier ».
Mathilde Duchatelle