La 24e édition de l'En'duo du Limousin rassemble des milliers de personnes dans le sud de la Creuse

Nombreux était le public venu assister à l’événement. Dès le vendredi soir déjà, à l’occasion du prologue, spectaculaire tant les nombreux obstacles artificiels ont donné du fil à retordre aux pilotes. « C’était vraiment super, il y avait au moins 2.000 personnes », se satisfait Thierry Meaume, l’un des co-présidents de l’Enduro Club Aubussonnais, organisateur de la course.

Les 400 pilotes venus de toute la France ont pris le départ de la course enduro le lendemain après-midi partant à l’assaut d’un parcours de 102 km dans les chemins creusois, autour d’Aubusson. Un parcours si difficile que la plupart des participants ont pris le départ avant tout pour donner le meilleur d’eux-mêmes. Pour essayer de parcourir le plus de kilomètres avec son binôme sur un parcours exigeant. Car l’une des spécificités de cette course est qu’elle se réalise par équipage de deux pilotes, chacun engagé avec une moto et qu’en cas d’abandon d’un des deux, c’est l’équipage entier qui est disqualifié. Unique en son genre en France. C’est cette particularité qui attire en outre, un public toujours aussi nombreux.

Le soleil était au rendez-vous pour cette 24e édition.

Sur les nombreux points du parcours où il était possible de voir passer les pilotes, des dizaines de spectateurs étaient massées à les encourager. Des centaines tout au long du parcours, voire plus, assurément. Parfois même à les aider à remonter sur le guidon face à des obsctacles naturels difficilement surmontables en solitaire. « C’est ça qui est bien aussi, c’est à la fois un spectacle mais il y a une vraie ferveur entre les pilotes et le public », se plaît à commenter Jérôme, un habitué venu encourager des amis.

Une ferveur populaire

Une épreuve sportive d’abord donc, mais aussi un évènement populaire. Si les deux premiers duos composés respectivement d’Hugo Crozet, Jimmy Chevalard (équipe Sport Camps 1), et Yoann Guillot et Gil Rémy (équipe Alexmx) ont largement dominé la course, les centaines d’autres coureurs n’ont pas démérité pour autant. Malgré les abandons des uns et des autres au gré de diverses fortunes ou l’impossibilité pour beaucoup à rallier la ligne d’arrivée avant 21 heures. Qu’importe, c’est sous un soleil toujours le bienvenu que chacun a pu apprécier la course à sa manière. Au guidon d’une motocross ou sur les bords de chemin. C’est selon. Jérôme, lui, a déjà l’intention de revenir l’année prochaine, toujours avec la même envie. 

 

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Vincent Faure