Comme à l’époque de la culture du safran en Maurienne au XIVe siècle, sous le royaume de Sardaigne, la famille Berlioz, qui a lancé « le safran des Hurtières » en 2011, veut rester sur une éthique environnementale. Chez eux, pas d’engrais ! La culture du safran se fait uniquement en fonction de la météorologie et du climat. La qualité l’emporte sur la qualité et tout est revalorisé au sein de leur safranière, basée à Saint-Pierre-de-Belleville. De la fleur de Croqus Sativus aux brins présentant des brisures, « Rien ne se perd […] tout se transforme ». Leur certification bio, leur vaut de fournir les plus grands chefs étoilés de la région mais aussi de créer des produits dérivés.