L’aventure « Graffiti Jam » se poursuit
Dans le cadre d’un projet porté par la municipalité, Cédric Gay, dont la renommée n’est plus à faire, a invité une vingtaine de graffeurs venus de toute la France, pour décorer l’intérieur, de l’un des deux terrains de pétanque, soit une surface de 350 m². Durant tout le week-end, les artistes ont laissé libre cours à leur imagination pour réaliser des fresques monumentales sur les quatre côtés du terrain.
Les peintures portent sur des thèmes variés : animaux, végétaux, portraits, la plus haute mesurant jusqu’à 7 m de haut. On retrouve aussi le symbole de la pétanque à plusieurs endroits et un clin d’œil à Champagnac avec l’église.
Une nouvelle fresque sera imaginée l’an prochainLes adeptes du Joli cochonnet ne reconnaîtront plus leur lieu emblématique tant la transformation est impressionnante. La finesse des traits, les couleurs vives, le regard expressif des portraits sont d’une réalité saisissante. Bien sûr, selon les goûts de chacun, on aime ou on n’aime pas. On ne peut cependant nier le talent incontestable de ces jeunes artistes, dont certains ont œuvré pour la Principauté de Monaco ou sur des monuments de la capitale. Le graffiti est un art à part entière, il se développe de plus en plus dans le paysage quotidien et s’inscrit dans l’ère du temps. De la volonté du maire, Gilles Rios, ce genre d’événement tend à créer une dynamique sur la commune, mais aussi des rencontres intergénérationnelles et culturelles. Le volet convivial était assuré par le comité des fêtes, qui assurait l’accueil et la buvette les deux jours, la soirée du samedi était animée par trois groupes de rap clermontois.
L’an prochain, Cédric et ses amis se sont donné rendez-vous pour recouvrir les murs du deuxième terrain, une nouvelle étape dans la mise en valeur du patrimoine.