Qui est Maxime Chirol, qui a repris l'entreprise Privat, désormais MCM ?

Créée en 1989 par Jean-Claude Privat, reprise par son fils Philippe en 2016, la société de métallerie serrurerie, pliage et soudure de Volzac vient de changer de main et de nom. Depuis début octobre, après une transmission tout en douceur durant deux mois, Maxime Chirol a repris les rênes de l’entreprise sanfloraine, rebaptisée MCM. En mettant un point d’honneur à « conserver les employés [trois employés dont deux CDI et un apprenti, NDLR] et l’activité de l’entreprise familiale ». Mais en souhaitant toutefois la faire évoluer, avec le recrutement de personnel d’ici un an et la création et le développement d’une activité de mobilier d’intérieur d’ici deux ans.

Pour l’heure, le nouveau chef d’entreprise s’inscrit dans la continuité, assurant la fabrication de pièces en métal et la conception d’escaliers, charpentes, portails, garde-corps et autres jardinières métalliques pour les marchés publics, qui représentent 70 % de l’activité. Mais aussi la réalisation de pliages et soudures, plus à destination des particuliers, « une prestation importante que peu de gens savent qu’on fait », précise Maxime Chirol. Son rayon d’action : « 50 à 60 kilomètres autour de Saint-Flour, allant jusqu’en Haute-Loire, Lozère et Puy-de-Dôme », détaille-t-il.

Si le jeune homme s’avoue aujourd’hui satisfait de son choix, « ça démarre bien », avoue-t-il, rien ne le prédestinait à reprendre une société. Passionné de moto enduro, « j’ai commencé mes études, raconte-t-il, avec un CAP en apprentissage de mécanique moto. Puis, j’ai dévié un petit peu en me tournant vers la mécanique industrielle chez Meca’System où je suis resté dix ans. J’y ai fait mon bac pro en alternance et mon BTS, puis cinq ans en CDI. Mais j’ai eu envie d’évoluer, de découvrir autre chose ».

Maxime est alors embauché chez Soubrier-Besse où il fera d’abord ses armes à l’atelier de chaudronnerie pendant un an et demi, avant d’en prendre la responsabilité tout en intégrant le bureau d’études.

Je me suis bien plu, mais j’ai encore eu envie d’évoluer, j’avais envie de m’installer à mon compte. Alors quand j’ai su par le bouche-à-oreille que Philippe Privat cherchait à vendre, je me suis positionné pour reprendre le fonds de commerce.

Il démissionne alors de son poste au Rozier-Coren et se lance dans cette toute nouvelle aventure professionnelle, découvrant au fil des semaines ce nouveau domaine qu’il ne connaît pas encore, accompagné par son cédant.Aujourd’hui, fort de ce passage de flambeau et de ses expériences professionnelles, notamment dans l’usinage, s’il est davantage occupé à gérer l’administratif et le personnel, il affirme « pouvoir dépanner à l’atelier si besoin ». 

Isabelle Barnérias