Un ambassadeur des traditions
Lors de la dernière fête de la châtaigne, et plus précisément à l’occasion de la remise des prix aux producteurs, Paul Chaumeil, personnalité emblématique du comité d’organisation de la foire et de la confrérie des gourmets de la châtaigne, a reçu de la part du maire Jean-Michel Monteil la médaille de la ville de Beynat.
Cette distinction vient récompenser l’investissement sans failles de celui qui pour des raisons personnelles, a fait le choix d’arrêter d’œuvrer au sein du comité d’organisation et de la confrérie.
Depuis la création de la fêtePaul Chaumeil fait partie de ces personnes qui ont contribué à la création de la fête au début des années 1990, qui l’ont vu grandir, l’ont animée et l’ont fait se développer.
Avec calme et pragmatisme, réfléchissant et agissant toujours avec justesse et détermination, Paul symbolise la « force tranquille », le pilier sur lequel on peut compter. Peu loquace, il est cependant très écouté. Ses avis et ses propositions nimbés d’une forme de sagesse et d’humilité sont toujours pris très au sérieux.
Paul Chaumeil était le président du jury du concours primé depuis 32 ans, c’est-à-dire depuis sa création. Ses connaissances sur les différentes variétés de châtaignes et de marrons lui conféraient toute légitimité pour occuper ce rôle important au côté des autres membres du jury.
Ambassadeur de la châtaigne de Beynat, il était depuis plus de dix ans, le grand maître de la confrérie des gourmets de la châtaigne, contribuant avec l’ensemble des membres et chevaliers de la confrérie, au développement de cette dernière et à son rayonnement au niveau départemental et régional.
Origine CorrèzeIl fut aussi à l’initiative de nombreux événements : chapitres, sorties, échanges avec d’autres confréries, mais aussi mise en place de rencontres autour de la châtaigne et sur les fêtes à thèmes en général. En 2022, il a mis tout en œuvre pour que la châtaigne blanchie de Beynat obtienne le label Origine Corrèze.
Paul Chaumeil s’est montré très touché au moment de recevoir cette distinction, se fendant non sans émotion, d’un discours bref et pudique, tandis que son épouse Évelyne recevait quant à elle un joli bouquet de fleurs.