Tifo pro-Palestine lors de PSG-Atlético : Bruno Retailleau demande au club "de s’expliquer", la polémique enfle
Les supporters ultras de la tribune Auteuil du Parc des Princes ont déroulé un imposant tifo en soutien à Gaza, mercredi 6 novembre avant le match de Ligue des champions du Paris SG contre l'Atlético Madrid (défaite 2-1).
Etaient représentés, autour des couleurs rouge et bleu du PSG, un drapeau palestinien ensanglanté, le drapeau du Liban, Jérusalem, des chars ou encore une personne portant le keffieh. Le tifo déroulé par le Collectif ultras Paris (CUP) de la tribune Auteuil surmontait une banderole "La guerre sur le terrain mais la paix dans le monde".
Bruno Retailleau demande des explications"Est-ce que le PSG doit être sanctionné ? Je ne m'interdis rien", lance le ministre de l'Intérieur sur Sud Radio. "Si cela devait se répéter, il faudra envisager d’interdire les tifos pour les clubs qui ne font pas respecter les règles", lance-t-il.
— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) November 7, 2024
Du côté du club de la capitale, le PSG indique qu'il n'était pas au courant. "Le club n'avait pas connaissance du projet d'affichage d'un tel message", a indiqué le PSG dans un communiqué transmis à l'AFP. "Le Paris Saint-Germain rappelle que le Parc des Princes est - et doit rester - un lieu de communion autour d'une passion commune pour le football et s'oppose fermement à tout message à caractère politique dans son stade."
L'État d'Israël pas représenté dans un message de paix"Scandaleuse banderole ce soir au Parc des Princes ! Une carte où l'Etat d'Israël n'existe plus. Un combattant palestinien masqué. Ce n'est pas un message de paix mais un appel à la haine", a réagi sur X le président du Conseil représentatif des institutions juives de France, Yonathan Arfi, qui a demandé que les auteurs du tifo soient sanctionnés. Pour Elie Korchia, président du Consistoire central israélite de France, il s'agit d'un "slogan qui appelle faussement à +la paix dans le monde+". Ce tifo, ajoute-t-il sur X, "transpire avant tout la haine... Pas digne de Paris ni du football français".
Avec AFP