Une grosse vague de cambriolages avec le même mode opératoire ces derniers jours sur le bassin du Puy-en-Velay
Onze cambriolages de résidences principales ont fait l’objet de plaintes auprès des services de gendarmerie de la compagnie du Puy ces derniers jours. D’après nos informations, cette récente recrudescence de vols par effraction a également été enregistrée dans les communes limitrophes de la Loire, sur le secteur de la compagnie d’Yssingeaux.On retrouve des cambriolages pour une maison à Saint-Julien-Chapteuil le 18 octobre, deux résidences à Lantriac le 27, une autre à Saint-Germain-Laprade le lendemain, deux faits commis le 30 octobre à Saint-Pierre-Eynac et au Monastier-sur-Gazeille et surtout cinq vols avec effraction perpétrés samedi 2 novembre : un à Blavozy et quatre à Solignac-sur-Loire.Aucun élément ne permet de relier ces événements entre eux. En revanche, c’est toujours le même mode opératoire qui a été employé (une effraction commise au niveau d’une baie vitrée le plus souvent, ou au niveau d’une fenêtre ou d’une porte). Les mêmes objets ont à chaque fois été dérobés : essentiellement des bijoux, mais aussi du numéraire et des outils électroportatifs : du facile à emporter et à revendre. Le second point commun à tous ces délits est le moment où ils ont été commis. Les onze cambriolages ont été perpétrés entre 16 et 20 heures, en l’absence des occupants. Le passage à l’heure d’hiver est propice à ces vols commis en quelques minutes seulement. Les malfrats ciblent les maisons où les lumières sont éteintes à la nuit tombée. Face à ce fléau, les gendarmes prodiguent des conseils de sécurité et de prudence.La première consigne est de se protéger, en fermant sa maison, en baissant les volets ou en installant des systèmes d’alarme ou de vidéosurveillance. « Ce qui est le plus efficace ce sont les caméras extérieures avec un renvoi des images en direct sur son téléphone portable », indique le major Lionel Bertrand, commandant de la communauté de brigades de Saint-Julien-Chapteuil. Le sous-officier rappelle l’importance de « signaler toute présence suspecte en composant le 17 » pour permettre aux forces de l’ordre d’intervenir à temps.
Céline Demars