Vendée Globe 2024 : Erwan Tabarly, coach au Pôle Finistère Course au Large, dévoile ses favoris
Parmi les 40 compétiteurs engagés sur ce Vendée Globe 2024, pas moins de 16 marins se préparent au Pôle Finistère Course au Large, ce qui représente 40 % de la flotte. Erwan Tabarly, coach expérimenté, livre une analyse détaillée des forces en présence et pointe du doigt les prétendants à la victoire, français comme internationaux.
[caption id="attachment_190028" align="aligncenter" width="500"] Photo : V. Curutchet / Pole FCL[/caption]
La catégorie des "foilers", regroupant les bateaux de nouvelle génération, réunit plusieurs des plus sérieux prétendants à la victoire. Ces engins ultra-performants offrent aux skippers français un avantage technologique, indispensable dans cette course extrême.
Jérémie Beyou (Charal)
Skipper chevronné et inscrit au Pôle Finistère Course au Large depuis 1998, Jérémie Beyou entame ici son cinquième Vendée Globe. Après une impressionnante deuxième place en 2016, le Breton revient avec une expérience hors pair. « Jérémie prend le départ de son 5e Vendée Globe, il a une expérience de fou. C’est l’histoire d’une vie car ces projets demandent un investissement total... Il a toujours cette envie de gagner. C’est un battant », souligne Erwan Tabarly.
Charlie Dalin (MACIF – Santé Prévoyance)
Champion incontesté depuis son entrée sur le circuit IMOCA, Charlie Dalin fait figure de favori après sa deuxième place au dernier Vendée Globe. Avec son nouveau bateau ultra-rapide, il est redoutable sur les descentes et remontées de l’Atlantique. « Charlie a terminé deuxième du dernier Vendée Globe... Il lui manque la victoire sur le Vendée Globe et c’est un gros prétendant », estime Tabarly, confiant en ses chances.
Nicolas Lunven (Holcim – PRB)
Ancien champion de la Solitaire du Figaro et vétéran de la Volvo Ocean Race, Nicolas Lunven nourrit l’ambition de briller pour son premier Vendée Globe. « Nicolas sait tout faire... Il peut faire toute la course en tête », affirme le coach, qui croit en ses capacités à se hisser aux avant-postes.
Paul Meilhat (Biotherm)
En route pour son second Vendée Globe, Paul Meilhat a prouvé sa valeur en achevant récemment un tour du monde en équipage. « C’est son second Vendée Globe... Paul est un gros client », indique Erwan Tabarly, conscient du potentiel de son compétiteur.
Yoann Richomme (Paprec – Arkéa)
Skipper aguerri avec un palmarès étoffé, Yoann Richomme part avec un bateau neuf et optimisé pour les mers du Sud. « Yoann est quelqu’un qui sait gagner des courses... il sait accélérer quand il faut, même lorsque les conditions sont difficiles », affirme Tabarly, qui anticipe une belle performance de sa part.
Thomas Ruyant (Vulnerable)
Maîtrisant les grandes transatlantiques, Thomas Ruyant, marin expérimenté, retrouve la compétition avec un bateau quasi identique à celui de Yoann Richomme. « Thomas est quelqu’un qui “score” à chaque fois sur les grandes courses... il sait aller au bout de ses projets », assure Tabarly.
Damien Seguin (Groupe APICIL)
Premier skipper handisport à terminer le Vendée Globe, Damien Seguin revient avec le bateau de Yannick Bestaven, vainqueur de la dernière édition. « Damien a pris la septième place... il peut créer la surprise », confie le coach, misant sur la ténacité de son poulain.