Il s’appelait Gabin, avait deux mois, et laisse derrière lui toute une famille qui tente de se reconstruire. Depuis la mi-septembre, ses parents passent leurs journées au cimetière d’Hautmont, au pied d’une tombe richement décorée. «On est plus souvent ici que chez nous, confie sa mamie. On pose un cadre avec sa photo sur sa tombe, et on allume une bougie tous les soirs.»