Rufisque / Biennale de l'art africain contemporain de Dakar (Dak’art 2024) : Un hommage vibrant à la culture « Baye Fall »
Le projet a été initié par Cheikh Ahmad Bamba Khadim Ndoye, un artiste plasticien passionné, qui a souhaité mettre en lumière cette culture à travers l’habillement et les pratiques de vie des « Baye Fall ». Selon lui, l’objectif est non seulement de promouvoir ce modèle culturel, mais aussi de transmettre un message de détermination aux jeunes générations. « Nous avons travaillé sur ce sujet en tant qu’étudiants de l’École Nationale des Arts, et c’est pour cela que nous avons choisi de le présenter ici à Rufisque, un lieu qui manque d'infrastructures d'exposition », a déclaré l’artiste.
Un message de résilience et de confiance
Cheikh Ahmad Bamba Khadim Ndoye insiste sur l'importance de cet événement comme une occasion de sensibiliser la communauté locale à l’importance de la Biennale, tout en envoyant un message fort aux jeunes : « Il faut leur montrer un exemple pour qu’ils prennent confiance en eux-mêmes et qu’ils puissent mener à bien leurs projets. » Ce projet a été entièrement financé grâce à ses ressources personnelles, illustrant ainsi la volonté de l’artiste de faire vivre son message sans attendre d’aide institutionnelle, dans un contexte où la ville de Rufisque manque de sites d’exposition adaptés.
« Baye Fall », bien plus qu’un style
L'exposition met en lumière non seulement les aspects traditionnels de la culture « Baye Fall », mais aussi la dimension spirituelle et sociale qui la caractérise. « Le style « Baye Fall » est un concept, un esprit, mais aussi une religion transmise par nos ancêtres, en particulier Cheikh Ibra Fall. Ce style représente la manière de nous comporter devant nos parents, nos guides spirituels et dans le monde, sans nous laisser submerger par des objets superflus. », a expliqué Abdouramane Fall, un autre artiste plasticien et actuel gérant de la galerie de l’École nationale des arts et métiers de la culture.
L’exposition a également permis aux enfants des quartiers de s’initier à l’art visuel, leur offrant un espace d’expression libre et créative. Ces jeunes, qui demain seront les artistes de demain, ont eu l’opportunité de partager leur vision à travers l’art naïf. Selon Abdouramane Fall, cette démarche est essentielle pour encourager les générations futures à se réapproprier leur patrimoine culturel tout en s'exprimant à leur manière.
Un hommage à Saliou Dionne
La cérémonie d’inauguration de l’exposition a été un moment fort, dédié à Saliou Dionne, un enseignant et mentor des artistes, dont l’influence est reconnue dans la formation des jeunes talents. Ce geste marque l'engagement des organisateurs à transmettre les valeurs de respect et d'humilité portées par la culture « Baye Fall ».
Ainsi, à travers cette initiative, les artistes de Rufisque et leurs alliés offrent une vision nouvelle de la culture « Baye Fall », au-delà des stéréotypes, et contribuent à la dynamisation de la scène artistique locale. C’est une invitation à redécouvrir des valeurs profondes et un modèle de vie fondé sur la simplicité, le respect et la spiritualité.
Birame Khary Ndaw
Un message de résilience et de confiance
Cheikh Ahmad Bamba Khadim Ndoye insiste sur l'importance de cet événement comme une occasion de sensibiliser la communauté locale à l’importance de la Biennale, tout en envoyant un message fort aux jeunes : « Il faut leur montrer un exemple pour qu’ils prennent confiance en eux-mêmes et qu’ils puissent mener à bien leurs projets. » Ce projet a été entièrement financé grâce à ses ressources personnelles, illustrant ainsi la volonté de l’artiste de faire vivre son message sans attendre d’aide institutionnelle, dans un contexte où la ville de Rufisque manque de sites d’exposition adaptés.
« Baye Fall », bien plus qu’un style
L'exposition met en lumière non seulement les aspects traditionnels de la culture « Baye Fall », mais aussi la dimension spirituelle et sociale qui la caractérise. « Le style « Baye Fall » est un concept, un esprit, mais aussi une religion transmise par nos ancêtres, en particulier Cheikh Ibra Fall. Ce style représente la manière de nous comporter devant nos parents, nos guides spirituels et dans le monde, sans nous laisser submerger par des objets superflus. », a expliqué Abdouramane Fall, un autre artiste plasticien et actuel gérant de la galerie de l’École nationale des arts et métiers de la culture.
L’exposition a également permis aux enfants des quartiers de s’initier à l’art visuel, leur offrant un espace d’expression libre et créative. Ces jeunes, qui demain seront les artistes de demain, ont eu l’opportunité de partager leur vision à travers l’art naïf. Selon Abdouramane Fall, cette démarche est essentielle pour encourager les générations futures à se réapproprier leur patrimoine culturel tout en s'exprimant à leur manière.
Un hommage à Saliou Dionne
La cérémonie d’inauguration de l’exposition a été un moment fort, dédié à Saliou Dionne, un enseignant et mentor des artistes, dont l’influence est reconnue dans la formation des jeunes talents. Ce geste marque l'engagement des organisateurs à transmettre les valeurs de respect et d'humilité portées par la culture « Baye Fall ».
Ainsi, à travers cette initiative, les artistes de Rufisque et leurs alliés offrent une vision nouvelle de la culture « Baye Fall », au-delà des stéréotypes, et contribuent à la dynamisation de la scène artistique locale. C’est une invitation à redécouvrir des valeurs profondes et un modèle de vie fondé sur la simplicité, le respect et la spiritualité.
Birame Khary Ndaw